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Pour Donald Trump, torturer Salah Abdeslam aurait permis d'éviter les attentats de Bruxelles

"Peut-être qu'il est en train de parler, mais il parlerait beaucoup plus vite avec la torture", a estimé le candidat à l'investiture républicaine.

Article rédigé par franceinfo
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Donald Trump, le 21 mars 2016 lors d'une conférence de presse à Washington (Etats-Unis). (RON SACHS / DPA / AFP)

A en croire Donald Trump, torturer Salah Abdeslam aurait permis empêcher les attentats de Bruxelles"Peut-être qu'il est en train de parler [aux enquêteurs] mais il parlerait beaucoup plus vite avec la torture", a déclaré le candidat à la primaire républicaine sur CNN (en anglais), mercredi 23 mars.

"S'il avait parlé, on aurait évité ce coup-là, tous ces gens morts, tous ces gens blessés, parce qu'il savait sûrement, a-t-il lancé. Nous devons changer nos lois. On ne peut même pas faire de simulation de noyade !" La simulation de noyade (ou "waterboarding", en anglais) "n'a rien de plaisant", reconnaît Trump, "mais c'est une forme minimale de torture".

Il promet d'autoriser des formes de torture "bien pires"

Le milliardaire a promis que s'il était élu président des Etats-Unis, il autoriserait la simulation de noyade mais aussi des formes de torture "bien pires" contre les terroristes présumés. Pour lui, de telles mesures se justifient par la nécessité de "combattre à armes égales" contre les terroristes. Son principal rival à l'investiture rébublicaine, Ted Cruz, a de son côté émis l'idée d'"autoriser les forces de l'ordre à patrouiller et à sécuriser les quartiers musulmans avant qu'ils ne se radicalisent".

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