Présidentielle américaine 2024 : l'équipe de campagne de Donald Trump affirme avoir subi un piratage

L'équipe de campagne du candidat républicain insinue que l'Iran est à la manœuvre après la fuite de communications internes et d'un dossier sur JD Vance, le colistier de l'ex-président.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/08/2024 11:12 Mis à jour le 11/08/2024 13:56

Temps de lecture : 1min

L'ancien président américain Donald Trump prononce un discours lors d'un meeting à l'université d'Etat du Montana, à Bozeman (Etats-Unis), le 9 août 2024. (BRENDAN GUTENSCHWAGER / ANADOLU / AFP)

L'équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump a affirmé, samedi 10 août, avoir subi un piratage, accusant des "sources étrangères" d'avoir fait filtrer des communications internes et un dossier sur JD Vance, le colistier de l'ex-président. Le média spécialisé Politico avait rapporté, jeudi, avoir reçu des mails contenant des informations sur la campagne du républicain de la part d'une source qui a refusé de s'identifier.

"Ces documents ont été obtenus illégalement auprès de sources étrangères hostiles aux Etats-Unis, avec l'intention d'interférer dans l'élection de 2024 et de semer le chaos dans notre processus démocratique", a fustigé le porte-parole de l'équipe de la campagne Trump, Steven Cheung. Ce dernier a aussi évoqué un rapport d'incident publié par Microsoft, jeudi, révélant que des pirates iraniens avaient "envoyé un mail d'hameçonnage en juin à un haut responsable d'une campagne présidentielle".

L'Iran pointé du doigt

L'équipe de l'ex-président insinue que l'Iran est à la manœuvre. "Les Iraniens savent que le président Trump mettra fin à leur règne de la terreur, tout comme il l'a fait durant ses quatre premières années à la Maison Blanche", selon Steven Cheung.

En 2016, les mails du Comité national des démocrates avaient également été piratés, la fuite mettant au jour des échanges internes concernant Hillary Clinton, la candidate alors choisie par le parti pour affronter Donald Trump. Le milliardaire, vainqueur de l'élection présidentielle cette année-là, avait été critiqué pour avoir encouragé ce crack de données attribué à la Russie.

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