Présidentielle américaine : J.D. Vance, le colistier de Donald Trump, multiplie les bourdes et les prises de parole peu inspirées

Le sénateur de l'Ohio, candidat républicain à la vice-présidence, a vu sa cote de popularité dégringoler ces dernières semaines en raison notamment de la résurgence de plusieurs vidéos qui provoquent la polémique.
Article rédigé par franceinfo - Loig Loury
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le sénateur J.D. Vance s'adresse aux médias réunis à l'extérieur du Park Diner le 28 juillet 2024 à St Cloud, Minnesota. (STEPHEN MATUREN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

La course à la présidentielle américaine est-elle en train de prendre un tournant aux Etats-Unis ? À moins de cent jours, désormais, de la présidentielle du 5 novembre, Kamala Harris est aujourd’hui en déplacement à Atlanta, dans l’État-clé de Géorgie. Depuis le retrait de Joe Biden, sa vice-présidente, assurée de l’investiture démocrate, a remobilisé son parti et ses électeurs alors qu’en face Donald Trump est dans le creux de la vague, et il n'est pas franchement aidé par son colistier, le sénateur James David Vance.

"Des femmes à chat sans enfants et malheureuses" : c’est ainsi que J.D. Vance qualifiait en 2021 les démocrates au pouvoir. Une petite phrase qui suscite, ces jours-ci, un déluge de critiques. "Je n’ai rien contre les chats ou les chiens", se défend-il en s’aliénant au passage une partie de l’électorat féminin.

Un clone idéologique de Donald Trump

Des prises de parole peu inspirées, voire carrément mauvaises, J.D. Vance les collectionne depuis son intronisation comme lors d'un meeting où il déclare que "pour les démocrates, tout est raciste. J’ai bu un soda hier, un autre aujourd’hui, je suis sûr qu’ils me traiteront de raciste." Une phrase qui ne provoque que quelques rires à peine – n’est pas Trump qui veut – et une séquence de plus qui fait le tour des réseaux sociaux.

En seulement dix jours, J.D. Vance a vu sa popularité chuter à des niveaux records avec moins six points à l’échelle nationale, selon CNN, et moins 16 chez lui dans l’Ohio. Un boulet pour Donald Trump qui avait préféré choisir comme colistier son clone idéologique, pour galvaniser la base, plutôt qu’un partenaire complémentaire. Une stratégie qu’il pourrait payer en novembre.

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