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Présidentielle : "Ne cédez rien, tenez bon", a conseillé Donald Trump à Éric Zemmour par téléphone, assure l'entourage du candidat

Selon Guillaume Peltier, le porte-parole du candidat de Reconquête!, "des échanges avec un certain nombre de personnalités auront lieu dans les prochaines semaines."

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Affiche électorale d'Eric Zemmour, candidat du parti d'extrême-droite francais Reconquête! à la présidence de la République, lors d'une visite de campagne dans le village d'Honnecourt-sur-Escaut, dans le nord de la France, le 14 janvier 2022. (JAAK MOINEAU / HANS LUCAS via AFP)

Éric Zemmour et Donald Trump se sont entretenus lundi soir, "à 18h, pendant une quarantaine de minutes", assure Guillaume Peltier, porte-parole d'Éric Zemmour ce mardi sur France 2. L'ancien président américain "a pu dire à Éric Zemmour, ne cédez rien, tenez bon, restez courageux, c'est la ténacité et l'endurance qui finissent par payer", rapporte-t-il.

Selon Guillaume Peltier, le cabinet de Donald Trump a "répondu favorablement" à leurs "différentes sollicitations". "On a pris cet appel avec beaucoup de plaisir parce qu'on a plein de points communs", indique le porte-parole d'Éric Zemmour.

À la question de savoir si l'ancien chef d'État américain est "un modèle" pour le candidat Reconquête! à l'élection présidentielle, Guillaume Peltier assure que l'ancien éditorialiste "n'a pas de modèle". "S'il a un modèle en termes de politique étrangère, c'est le général de Gaulle qui disait toujours : la France est une puissance d'équilibre et de contrepoids qui doit parler à toutes les nations libres du monde mais la France doit être et rester une puissance indépendante", nuance-t-il.

"Il y aura, dans les prochaines semaines, des échanges avec un certain nombre de personnalités", précise Guillaume Peltier sans dire si des sollicitations avaient été envoyées à Vladimir Poutine, le président russe.

Éric Zemmour bat la campagne mais n'a pas encore obtenu les 500 signatures d'élus lui permettant de se présenter à la présidentielle. "C'est long et compliqué", reconnaît son porte-parole. "Mais ça va le faire", assure-t-il dénonçant "un système à bout de souffle".

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