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Vidéo Election de D. Trump : "L’environnement mondial va être compliqué" selon Patrick Artus

Publié le 10/11/2016 12:00

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Election de D. Trump : "L’environnement mondial va être compliqué" selon Patrick Artus A l’occasion des Journées de l’économie à Lyon, Jean-Paul Chapel reçoit Patrick Artus, chef économiste de Natixis, jeudi 10 novembre dans ":L’éco". Il met les Européens en garde : suite à l’élection de Donald Trump, leur environnement mondial va être compliqué. (FRANCEINFO)

franceinfo - Shana Loustau

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A l’occasion des Journées de l’économie à Lyon, Jean-Paul Chapel reçoit Patrick Artus, chef économiste de Natixis, jeudi 10 novembre dans ":L’éco". Il met les Européens en garde : suite à l’élection de Donald Trump, leur environnement mondial va être compliqué.

"Donald Trump a annoncé qu’il allait fortement baisser les impôts et qu’il allait augmenter les investissements dans les infrastructures". C’est Patrick Artus, chef économiste de Natixis qui l’affirme jeudi 10 novembre dans ":L’éco". Il poursuit : "Ca n’est pas une mauvaise idée, au contraire ça permettrait une massive relance budgétaire. Après il faut que la production suive et c’est là que le reste du programme de Trump devient inapplicable. Parce que si vous empêchez l’immigration vous ne trouverez pas les emplois".

A propos du protectionnisme mentionné dans le programme de Trump et des possibles conséquences sur les entreprises françaises, Patrick Artus est clair : "il n’a pas parlé des droits de douane sur les produits européens. On a l’impression qu’il pourrait y avoir un protectionnisme ambiant sur les marchés publics, mais il n’a rien annoncé". Il développe : "il faut que les Européens se disent que leur environnement mondial va être compliqué, il va falloir qu’ils soient capables de réagir à des chocs économiques, mais aussi politique".

"Les banques anglo-saxonnes sont dans une logique de deal"

A la Question qui fâche du Huffington Post, sur son devoir de tirer la sonnette d’alarme si des banques telles que Godlman Sachs ou la Société Générale font "n’importe quoi", Patrick Artus répond : "il faut faire une grande distinction entre le monde bancaire anglo-saxon et le monde bancaire européen. En Europe nous sommes dans une relation de long terme avec les clients. Si vous mentez au client, la seconde fois il ne vous croira pas. Les banques anglo-saxonnes sont plus dans une logique de deal : elles font une opération avec un client et c’est terminé".

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Patrick Artus a choisi La femme est l’avenir de l’homme, de Jean Ferrat. Il justifie ce choix : "D’abord parce que c’est un vers célèbre de Louis Aragon, et puis j’adorais Jean Ferrat. Il a fait des choses merveilleuses, c’était un vrai poète".

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