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Vidéo Frontière États-Unis / Mexique : avec les migrants LGBTQ+

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Brut. Mexico est parti à la rencontre des migrants LGBTQ+, réfugiés à la Casa de Luz, un lieu situé à Tijuana au Mexique, à quelques kilomètres de la frontière, où ils sont accueillis avant, ils l’espèrent, de pouvoir rejoindre les États-Unis.
VIDEO. Frontière États-Unis / Mexique : avec les migrants LGBTQ+ Brut. Mexico est parti à la rencontre des migrants LGBTQ+, réfugiés à la Casa de Luz, un lieu situé à Tijuana au Mexique, à quelques kilomètres de la frontière, où ils sont accueillis avant, ils l’espèrent, de pouvoir rejoindre les États-Unis. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Brut. Mexico est parti à la rencontre des migrants LGBTQ+, réfugiés à la Casa de Luz, un lieu situé à Tijuana au Mexique, à quelques kilomètres de la frontière, où ils sont accueillis avant, ils l’espèrent, de pouvoir rejoindre les États-Unis.

Ce sont près de 50 000 migrants qui vivraient dans des refuges à la frontière mexicaine. Et près de 2 millions de migrants expulsés des États-Unis entre 2020 et 2022. Irving a fondé en 2018 la Casa de Luz à Tijuana, au Mexique, afin d’offrir un foyer et un lieu de sécurité aux réfugiés LGBTQ+. “Ils peuvent rester aussi longtemps qu’ils en ont besoin pour régler leur situation” explique le fondateur. Chaque jour, Irving voit passer des migrants venus de Colombie, Cuba, Brésil… “La Casa de Luz ne travaille ni avec le gouvernement ni avec les services d’immigration ni avec une quelconque organisation américaine, elle est indépendante” précise Gustavo Balderrama, psychologue du foyer.

“Quand ils arrivent ici, ils s’attendent au pire, ils ont peur d’être maltraités”

Ces gens ont vécu des expériences traumatisantes, pas seulement dans leur parcours migratoire, mais aussi dans leur vie personnelle, avant d’arriver au Mexique. Ces événements les rendent vulnérables. Alors, quand ils arrivent ici, ils s’attendent au pire, ils ont peur d’être maltraités. Quand ils se rendent compte que ce n’est pas le cas, ils commencent à créer des liens plus intimes entre eux. Et ça devient une communauté, une cohabitation qui se passe très bien, avec beaucoup d’intimité et d’amour” ajoute le psychologue. Lili, Shakira, Jonathan, découvrez les parcours personnels de certains habitants de la Casa de Luz.

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