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Vidéo "Imaginez-le dans le Bureau ovale" : Hillary Clinton raille Donald Trump lors de la convention démocrate

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Lors de son discours clôturant la convention démocrate à Philadelphie, jeudi, la première femme candidate d'un grand parti à l'élection américaine a sévèrement taclé son adversaire républicain.

Hillary Clinton est entrée dans l'Histoire, jeudi 28 juillet, à Philadelphie (Etats-Unis) en devenant la première femme investie par un grand parti dans la course à la Maison Blanche. Dans son discours, elle s'est posée en garante d'une Amérique optimiste et ouverte face au populiste Donald Trump.

Elle a exhorté ses compatriotes à ne pas céder au message populiste de son rival républicain pour le scrutin de novembre. "C'est avec humilité, détermination et une confiance sans limites dans la promesse de l'Amérique que j'accepte votre nomination pour la présidence des Etats-Unis", a-t-elle déclaré, en clôture de la convention qui l'avait adoubée mardi, sept semaines après la fin des primaires.

"Imaginez-le dans le Bureau ovale"

Dans son discours de près d'une heure, devant près de 5 000 délégués et des milliers d'invités et de journalistes, elle a prévenu les Américains séduits par le verbe martial de son adversaire que l'élection de novembre serait une "heure de vérité". Comme Barack Obama la veille, elle a affirmé que l'alternative n'était pas entre démocrate et républicain, mais entre deux Amériques, l'une de peur et de rejet, l'autre confiante et solidaire.

Depuis juin, la candidate a pris ses marques pour critiquer, avec force sarcasmes, le Donald Trump. Elle prend plaisir à rappeler les faillites de ses casinos et à souligner sa susceptibilité supposée.

"Imaginez-le dans le bureau ovale confronté à une crise réelle. Un homme que vous pouvez appâter avec un tweet n'est pas un homme auquel vous pouvez confier des armes nucléaires", a-t-elle lancé. Mais elle est redevenue solennelle pour décrier des promesses creuses du républicain, assimilé à ces "petits hommes gouvernés par la peur et l'orgueil".

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