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"On est excités comme des puces !" : les fondateurs des Napoléons ont réussi à faire venir Barack Obama à Paris

L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama est en visite à Paris, samedi. Il donnera notamment une conférence à la Maison de la radio sur le thème de la peur et de l'innovation, sur invitation des Napoléons. franceinfo a rencontré les fondateurs de ce réseau d'acteurs de l'industrie, de l'innovation et de la communication.

Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Olivier Moulierac (à gauche) et Mondher Abdennadher, co-fondateurs des Napoléons, ont réussi à faire venir Barack Obama à Paris, le 2 décembre.  (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIOFRANCE)

Barack Obama est en visite à Paris, samedi 2 décembre. L'ancien président des Etats-Unis doit déjeuner avec Emmanuel Macron puis rencontrer l'ancien président de la République François Hollande et Anne Hildago, le maire de Paris. Il donnera ensuite une conférence à la Maison de la radio sur le thème de la peur et de l'innovation.

Si l'ancien chef d'Etat est dans la capitale aujourd'hui, c'est grâce au pari fou des Napoléons. Ce réseau d'acteurs de l'industrie, de l'innovation et de la communication a réussi l'exploit de le faire venir. franceinfo a rencontré ses fondateurs.

Trois ans de négociations pour faire venir Obama

Quand Barack Obama a accepté leur invitation, il y a un mois et demi, ils n'en revenaient pas. "La première réaction a été de se dire : 'Ce n'est pas possible, ce n'est pas croyable'. Et après vous vous dites 'mais c'est vraiment nous et c'est bien réel'", se souvient Mondher Abdennadher, co-fondateur des Napoléons. Tout est allé très vite pour les deux hommes. Aujourd'hui, ils sont "excités comme des puces", de l'aveu d'Olivier Moulierac.

On ne dort pas très bien en ce moment !

Olivier Moulierac, co-fondateur des Napoléons

à franceinfo

Les fondateurs des Napoléons négociaient la venue de Barack Obama depuis trois ans. À partir du moment où ils ont eu la réponse positive de l'ancien chef de l'Etat, les deux ex-publicitaires ont commencé à courir partout pour répondre aux sollicitations : mails, téléphone, interviews. Ils ont hâte de rencontrer l'ancien président et ont une question à lui poser : "Pourquoi nous ?", interroge Mondher Abdennadher.

Il explique : "On sait que c'est important d'avoir pu défendre notre dossier sur nos gènes, sur ce qui fait que les Napoléons existent aujourd'hui, qui est cet ancrage autour de l'innovation et des Lumières." La projet a-t-il aussi tout simplement séduit Barack Obama ? "On a la faiblesse de penser que oui. Il y a peut-être aussi l'agenda qui fait que son avion passait par Paris et que c'était peut-être aussi bien, mais on lui posera la question."

Après Obama, le pape ou Mark Zuckerberg

François Hollande a aussi aidé indirectement les deux hommes à faire venir l'ancien président des Etats-Unis à Paris. Il a fait sa première apparition publique après son départ de l'Elysée à Arles (Bouches-du-Rhône), lors d'une session des Napoléons. L'autre coup de pouce vient de Stéphane Richard, le PDG d'Orange. Il est le parrain des Napoléons et son entreprise est très connue aux Etats-Unis. Certains disent qu'il a aussi aidé à payer la facture, mais les deux partenaires ne veulent pas évoquer de sommes. 

On ne peut pas parler de cette question si on ne veut pas distribuer des oranges à Fleury-Mérogis.

Olivier Moulierac, co-fondateur des Napoléons

à franceinfo

"On a toujours des clauses de confidentialité attachées à nos speakers et à nos partenaires donc on ne fait généralement pas de commentaires là-dessus", complète Mondher Abdennadher. "Ce n'est pas particulièrement pour Barack Obama que nous n'allons pas répondre." Selon les médias américains, Barack Obama a reçu 400 000 dollars lors de sa dernière intervention devant les clients d'une banque de New York, cet été. Olivier Moulierac et Mondher Abdennadher n'aiment pas parler d'argent. Ils préfèrent "rêver en grand" et pensent déjà à d'autres invités, comme le créateur de Facebook Mark Zuckerberg ou encore le pape.

Le reportage d'Elise Delève

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