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Scrutin présidentiel américain : décryptage d'une mécanique électorale

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Scrutin présidentiel américain : décryptage d'une mécanique électorale
Scrutin présidentiel américain : décryptage d'une mécanique électorale Scrutin présidentiel américain : décryptage d'une mécanique électorale (France 2)
Article rédigé par franceinfo
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Le scrutin présidentiel américain est parfois complexe vu de la France. C'est une élection indirecte qui passe par des grands électeurs. Un président peut être élu alors qu'il est minoritaire en voix dans l'ensemble du pays.

Donald Trump le républicain ou Hillary Clinton la démocrate ? C'est aux Américains de choisir, un peu moins de 330 millions d'habitants pour 219 millions électeurs potentiels et seulement 140 millions d'inscrits. Pour voter, un mode de scrutin bien différent de celui de la France. Les Français votent directement pour leur président. Les Américains élisent d'abord des grands électeurs : des élus locaux, des militants de parti, qui voteront ensuite pour le président.

270 grands électeurs sur 538 pour être élu

Plus l'État est peuplé, plus il compte de grands électeurs. 55 pour la grande Californie contre trois seulement pour le petit Vermont. Pour l'emporte

Donald Trump et Hillary Clinton s'affrontent lors du deuxième débat pour la présidentielle américaine, le 9 octobre 2016 à l'université de Washington, à Saint-Louis, dans le Missouri.  (ROBYN BECK / AFP)
r, l'heureux élu a besoin de la majorité, soit 270 sur 538. Dans certains États, les dés sont jetés : historiquement on vote toujours républicain ou toujours démocrate. Le match se joue donc dans les États où le cœur des électeurs balance : "les Swing States" en anglais. C'est le cas de la Floride, la Pennsylvanie, l'Ohio ou la Caroline du Nord.

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