La tentative d’assassinat contre Donald Trump souligne à nouveau les risques de la vente libre des armes à feu

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Tentative d’assassinat sur Donald Trump : la vente d’armes à feu, un débat qui empoisonne d’Amérique
Tentative d’assassinat sur Donald Trump : la vente d’armes à feu, un débat qui empoisonne d’Amérique Tentative d’assassinat sur Donald Trump : la vente d’armes à feu, un débat qui empoisonne d’Amérique (France 2)
Article rédigé par France 2 - A. Bouleis, F. Genauzeau, L. Soudre
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Thomas Matthew Crooks, suspecté d'être l'auteur des tirs qui ont visé l'ancien président républicain, a utilisé un fusil d'assaut très populaire aux Etats-Unis, acheté légalement par son père.

C'est un AR-15, une arme originellement conçue pour le combat militaire, qui a été utilisé par Thomas Matthew Crooks, identifié comme l'auteur des tirs qui ont visé Donald Trump, samedi 13 juillet. Ce fusil d'assaut, acheté légalement par le père du suspect, est une des armes les plus vendues aux Etats-Unis. La tentative d'assassinat du candidat républicain et ex-président souligne les risques de la législation américaine sur les armes.

L’AR-15 représente à lui seul un quart des ventes d’armes aux États-Unis, un pays où le droit de s’armer est ancré dans la Constitution, et où les munitions peuvent désormais s’acheter en distributeurs automatiques. Depuis le début de l’année 2024, une poignée de ces machines ont été installées dans trois États. 

Une facilité d’achat qui ne fait pas l’unanimité. Une majorité d’Américains pense aujourd’hui que les lois sur la vente d’armes devraient être plus strictes. Plusieurs réformes, qui visaient à restreindre l’accès aux armes, ont été bloquées par les élus républicains.

"L'ironie de la chose est que Donald Trump lui-même est quelqu’un qui s’est beaucoup battu pour ce qu’il appelle la liberté (…) de posséder des armes à feu", rappelle Jérôme Viala-Gaudrefroy, spécialiste des États-Unis à Sciences-Po Saint-Germain-en-Laye.

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