Législatives 2024 : une semaine d’incertitude s’ouvre en politique

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Législatives 2024 : une semaine d’incertitude s’ouvre en politique
Législatives 2024 : une semaine d’incertitude s’ouvre en politique Législatives 2024 : une semaine d’incertitude s’ouvre en politique (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg, S. Soltani, T. Guery, A. Canestraro
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Après le 14-Juillet et avant les Jeux olympiques, la politique va tenter de retrouver son chemin dans le brouillard. Le gouvernement est en sursis, entre sa démission et l’incapacité des uns et des autres à proposer un Premier ministre, sans compter l’élection à venir du président ou de la présidente de l’Assemblée nationale.

La semaine qui s’ouvre va-t-elle dissiper le brouillard né des élections ? Avant le 17 juillet, Emmanuel Macron doit accepter la démission présentée par Gabriel Attal. Cependant, le gouvernement ne disparaît pas. "Un gouvernement démissionnaire est réduit à des fonctions vitales, ce qu’on appelle la continuité des affaires courantes. (…) L'autre élément, c’est l’urgence en termes d’ordre public", explique le constitutionnaliste Benjamin Morel.

Gérard Larcher souhaite une "trêve politique"

Les 17 ministres députés entendent participer à l’élection du président de l’Assemblée nationale. La succession de Yaël Braun-Pivet, elle-même candidate, est très ouverte. Le Nouveau Front populaire, lui, n’arrive pas à s’accorder sur un nom à proposer pour Matignon. Huguette Bello, soutenue par les Insoumis et les communistes, a décliné la proposition. À 12 jours des JO, Gérard Larcher, président du Sénat, souhaite "que la trêve olympique soit la trêve politique."

La nomination d’un nouveau gouvernement attendra donc probablement la fin du mois d’août. 

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