États-Unis : la loi anti-avortement du Texas suscite la défiance du gouvernement Biden
Au Texas, dans l'État du sud des États-Unis, une loi anti-avortement entrée en vigueur le 1er septembre, qui n'a pas été bloquée par la Cour suprême, provoque l'indignation dans le pays.
"Mon corps, ma voix", scandent des manifestants dans les rues du Maryland, un État du nord-est des États-Unis. Ils protestent contre une loi texane promulguée en mai dernier par le gouverneur de l'État du sud du pays, Greg Abott. Celle-ci, entrée en vigueur le 1er septembre de cette même année prévoit l'interdiction de l'avortement au-delà d'un délai de six semaines, et ce même s'il s'agit d'un inceste ou d'un viol. Pour les défenseurs des droits des femmes, il s'agit d'un retour vers le passé.
La Cour suprême botte en touche
Aux États-Unis, si la loi fédérale garantit le droit à l'avortement, les gouverneurs des États ont la possibilité de l'interdire. C'est déjà le cas pour douze d'entre eux. La Cour suprême, qui est en mesure d'intervenir en décidant de bloquer la loi n'a pas empêché sa promulgation. En effet, avec la nomination récente de trois juges ultra-conservateurs avant le départ de Donald Trump, la plus haute juridiction du pays est désormais conservatrice. Rien de tel pour provoquer la colère du gouvernement Biden qui a déposé plainte contre le Texas pour annuler cette "loi inconstitutionnelle au regard de la jurisprudence de la Cour suprême".
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