Le pape appelle à "la paix pour Jérusalem" et rend hommage aux mineurs migrants dans sa bénédiction de Noël
La veille, dans son homélie de la messe de Noël, le souverain pontife avait appelé les catholiques à "l'hospitalité" envers les migrants.
Alors que les Etats-Unis ont réveillé les tensions en annonçant le déménagement de leur ambassade en Israël, début décembre, le pape François a appelé à "la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre sainte", lundi 25 décembre. Il a prononcé ces mots à l'occasion de son traditionnel message de Noël sur la place Saint-Pierre, au Vatican, avant la bénédiction "Urbi et Orbi".
Depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, il a aussi espéré "qu'une reprise du dialogue l'emporte" pour "parvenir à une solution négociée qui permette la coexistence pacifique de deux États".
Le chef de l'Eglise catholique a loué les efforts de la communauté internationale visant à aider "cette terre meurtrie" à trouver "la concorde, la justice et la sécurité qu'elle attend depuis longtemps". Avant la décision de Donald Trump, annoncée le 6 décembre, il avait déjà appelé au "respect du statu quo" à Jérusalem, en conformité avec les résolutions des Nations unies.
Un appel à l'hospitalité pour les migrants
Le pape est aussi revenu sur les migrants, parlant des nombreux mineurs voyageant "seuls dans des conditions inhumaines, proies faciles des trafiquants d'êtres humains". "Dans leurs yeux, voyons le drame de tant de migrants forcés qui mettent en danger leur vie même pour affronter des voyages exténuants qui finissent tant de fois par des tragédies", a-t-il commenté.
Dimanche, dans son homélie de Noël, il avait plus longuement développé ce sujet en appelant les catholiques à "l'hospitalité" envers les migrants : "Personne ne doit sentir qu'il n'a pas sa place sur cette Terre".
Pour la "confiance réciproque" en Corée
Le souverain pontife a aussi évoqué un autre conflit, celui qui oppose la Corée du Nord et la Corée du Sud. Il a dit prier "pour que, dans la péninsule coréenne, les oppositions puissent être dépassées et que la confiance réciproque puisse se développer dans l'intérêt du monde entier".
Dans son tour d'horizon du monde, François a évoqué les enfants syriens "encore marqués par la guerre", l'Irak "encore blessé et divisé par les hostilités" et le Yémen "où se déroule un conflit en grande partie oublié". Il a évoqué la situation des Rohingyas en Birmanie, et cité le Soudan du Sud, la Somalie, le Burundi, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Nigeria, le Venezuela et l'Ukraine.
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