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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Face à l'afflux de centaines de milliers de migrants, certains pays limitrophes du Venezuela durcissent leurs conditions d'accueil.
Des Vénézuéliens ont tenté, vendredi 24 août, après un périple entamé au début du mois, d'atteindre la frontière avec le Pérou. Ils ont accéléré leur cadence, à 24 heures du durcissement des conditions d'entrée dans le pays. Conséquence : dans la ville de Tumbes, au nord du Pérou, des files d'attente se sont créées, les migrants attendant d'être enregistrés par les autorités.
Mais ils ne sont pas au bout de leurs peines. Au Pérou, le gouvernement les a mis en garde. "J'espère que les Vénézuéliens vont respecter nos lois", a prévenu le ministre de l'Intérieur, Mauro Medina. Et au Brésil, des villageois ont incendié un camp de réfugiés pour les forcer à rentrer chez eux.
Depuis plusieurs semaines, des centaines de milliers de Vénézuéliens rejoignent les pays limitrophes à la recherche d'une vie meilleure. La crise a poussé 2,3 millions d'habitants à quitter le Venezuela sur les 32 millions que compte le pays, selon l'ONU. Ils sont plus d'un million à avoir pris la direction de la Colombie, 550 000 de l'Equateur, et 52 000 du Brésil. "En août, nous en dénombrons déjà 400 000 sur le sol péruvien", a déclaré le 23 août Eduardo Sevilla, un haut responsable péruvien chargé des migrations.
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