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En images Venezuela : le long périple des migrants qui fuient la crise

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Face à l'afflux de centaines de milliers de migrants, certains pays limitrophes du Venezuela durcissent leurs conditions d'accueil.

Des Vénézuéliens ont tenté, vendredi 24 août, après un périple entamé au début du mois, d'atteindre la frontière avec le Pérou. Ils ont accéléré leur cadence, à 24 heures du durcissement des conditions d'entrée dans le pays. Conséquence : dans la ville de Tumbes, au nord du Pérou, des files d'attente se sont créées, les migrants attendant d'être enregistrés par les autorités.

Mais ils ne sont pas au bout de leurs peines. Au Pérou, le gouvernement les a mis en garde. "J'espère que les Vénézuéliens vont respecter nos lois", a prévenu le ministre de l'Intérieur, Mauro Medina. Et au Brésil, des villageois ont incendié un camp de réfugiés pour les forcer à rentrer chez eux.

Plus de 2 millions de personnes ont quitté le pays

Depuis plusieurs semaines, des centaines de milliers de Vénézuéliens rejoignent les pays limitrophes à la recherche d'une vie meilleure. La crise a poussé 2,3 millions d'habitants à quitter le Venezuela sur les 32 millions que compte le pays, selon l'ONU. Ils sont plus d'un million à avoir pris la direction de la Colombie, 550 000 de l'Equateur, et 52 000 du Brésil. "En août, nous en dénombrons déjà 400 000 sur le sol péruvien", a déclaré le 23 août Eduardo Sevilla, un haut responsable péruvien chargé des migrations.

Des Vénézueliens attendent de monter dans des bus qui les emmeneront vers la frontière entre l'Equateur et le Pérou, entre Tulcan an Ibarra, en Equateur, le 22 août 2018. (LUIS ROBAYO / AFP)
Un Vénézuelien patiente devant le bureau équatorien de l'immigration, à la frontière entre Tulcan (Equateur) et Ipiales (Colombie), le 20 août 2018. (LUIS ROBAYO / AFP)
Un policier équatorien explique la procédure d'admission en Equateur, devant le bureau de l'immigration, à Tulcan (Equateur), le 19 août 2018. (LUIS ROBAYO / AFP)
Des migrants dorment le long de l'autoroute panaméricaine entre Tulcan et Ibarra, en Equateur, le 22 août 2018. (LUIS ROBAYO / AFP)
Des migrants vénézueliens se tiennent debout dans la file d'attente pour enregistrer leur sortie de Colombie et leur entrée au Pérou, au pont international ed Rumichaca (Colombie), le 18 août 2018. (LUISA GONZALEZ / Reuters)
Des enfants vénézueliens attendent d'être enregistrés à leur entrée en Equateur, au pont international de Rumichaca (Equateur), le 18 août 2018. (LUISA GONZALEZ / REUTERS)
Un Vénézuelienne patiente à l'extérieur du siège d'Interpol pour obtenir une autorisation de résidence temporaire à Lima (Pérou), le 17 août 2018. (MARIANA BAZO / REUTERS)
Des Vénézueliens demandent leur entrée en Equateur sur le pont international de Rumichaca (Colombie), le 9 août 2018. (DANIEL TAPIA / REUTERS)
Des migrants se dirigent vers le Pérou, à Tulcan (Equateur), le 21 août 2018. (ANDRES ROJAS / REUTERS)
Juan Guaracan étreint sa femme Paola Fernandez à leur arrivée au terminal de bus à Lima (Pérou), le 23 août 2018. (GUADALUPE PARDO / REUTERS)
L'attente pour l'enregistrement pour l'entrée en Equateur de migrants vénézueliens, au pont international de Rumichaca, le 18 août 2018. (LUISA GONZALEZ / REUTERS)
Des migrants font la queue pour demander un permis de résidence temporaire au siège d'Interpol à Lima (Pérou), le 21 août 2018. (MARIANA BAZO / REUTERS)
Des familles vénézueliennes débarquent au terminal de bus de la capitale du Pérou, Lima, le 22 août 2018. Ils ont embarqué à Tumbes, dans le nord du Pérou, quelques heures plus tôt. (GUADALUPE PARDO / REUTERS)

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