Présidentielle contestée au Venezuela : Nicolas Maduro dénonce un "coup d'Etat" mené par les Etats-Unis

Revenant sur les manifestations ayant suivi le scrutin, le président contesté du Venezuela a condamné un "plan prémédité" par des "fascistes", des "criminels et des drogués".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Nicolas Maduro s'exprime lors d'une conférence de presse au palais de Miraflores, à Caracas (Venezuela), le 2 août 2024. (PEDRO RANCES MATTEY / ANADOLU / AFP)

"Les Etats-Unis se prennent pour l'autorité électorale au Venezuela et dans le reste du monde", a fustigé Nicolas Maduro lors d'une conférence de presse, vendredi 2 août. Le président vénézuélien s'en est pris à plusieurs reprises au chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dénonçant un "coup d'Etat mené par les Etats-Unis, l'extrême droite internationale et le capitalisme sauvage". Le secrétaire d'Etat américain, arguant de "preuves incontestables", avait affirmé jeudi que l'opposant Edmundo Gonzalez avait gagné l'élection présidentielle du 28 juillet. 

Lors de son intervention, Nicolas Maduro est revenu, après un long préambule sur la Constitution et le "système électoral bolivarien", sur les manifestations de lundi et mardi contestant les résultats de la présidentielle. Il a listé les "attaques perpétrées" contre les bâtiments et symboles du pouvoir, dont "27 statues de Simon Bolivar et Hugo Chavez". Selon lui, elles ont été menées par des "criminels" et "drogués", qui seraient récemment rentrés au Venezuela après avoir été "entrainés au Texas". Il a affirmé qu'il s'agissait d'un "plan prémédité" par des "fascistes".

Le Venezuela s'attend samedi à une nouvelle journée de manifestations pour protester contre la réélection du président chaviste, qui ne cesse de menacer les chefs de l'opposition contraints de se cacher. La cheffe de file des adversaires de Nicolas Maduro, Maria Corina Machado, a donné rendez-vous à ses partisans sur l'une des grandes avenues de la capitale Caracas.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.