Venezuela : la pénurie au quotidien
Dans un contexte tendu et confus au Venezuela, après l’empêchement d'un coup d'Etat selon Nicolas Maduro mardi 30 avril, un quartier pauvre de la capitale Caracas essaie tant bien que mal de faire face à la menace de famine.
Dans le quartier de Pétaré à Caracas (Venezuela), les enfants prennent un seul repas dans la journée. Il est préparé par des mères de famille qui nourrisent une centaine d'enfants par jour. Le fruit des dons de l'association Alimenta La Solidaridad ("favoriser la solidarité") qui a déjà nourri 9 500 enfants."Le gouvernement dit que tout va bien mais les gens souffrent de la faim et les personnes âgées n'ont pas de médicaments", peste une mère."Ils ne laissent pas entrer l'aide humanitaire sous prétexte qu'il y aurait des armes. Si on manifeste on nous tire dessus" ,souffle une autre.
Un repas journalier menacé
Depuis des mois avec la crise, certains jeunes écoliers s'évanouissent en classe n'ayant même pas un repas par jour. "On n'a plus rien ni même l'eau courante. Donner un bonbon à un enfant est devenu un luxe", ajoute une maman. "On reçoit des intimidations de la part du régime", déclare Roberth Patino membre de l'association. Une situation qui pousse une population pro-Chavez et Maduro à se ranger du côté de l'opposition.
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