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Victoire de François Gabart sur la Transat anglaise : une "course super difficile"

Le skipper de Macif a remporté l'épreuve dans la nuit de mardi à mercredi à New York, mais sans battre le record. François Gabart a ajouté une nouvelle victoire à un palmarès déjà bien étoffé.
Article rédigé par franceinfo
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  (Gabart a franchi la ligne d'arrivée à 00h24 heure française © Reuters / Mike Segar)

François Gabart sur son trimaran Macif a remporté mercredi à 00h24 à New York la 14e Transat anglaise, lancée de Plymouth en Angleterre le 2 mai. Le record de l'épreuve n'a pas été battu.

Il reste détenu par Michel Desjoyeaux avec un temps de huit jours, 8 heures et 29 minutes, soit 25 minutes de moins que Gabart.

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A 33 ans, le skipper français a traversé l'Atlantique en huit jours, huit heures et 54 minutes et il reconnait en avoir bavé. "C'était une course super difficile mais l'arrivée à New York, au coucher du soleil, devant la statue de la liberté, c'est magnifique" s'est émerveillé François Gabart sur France Info après sa victoire. "On traverse l'océan sur des trimarans de 30 mètres de long, de 23 mètres de large à 60 ou 70 km/h, on se retrouve vite dans le rouge, dans la difficulté" a raconté François Gabart. "Ça demande beaucoup d'énergie mais c'est ce qu'on vient chercher sur ces courses" .

Après le Vendée Globe (2013), la Route du Rhum (2014) et la Transat Jacques Vabre (2015, avec Pascal Bidégorry), le petit génie de la voile française a donc ajouté une nouvelle victoire à son palmarès mais ne saurait pas expliquer son succès des dernières années : "S'il y avait une chose, je la garderais pour moi en secret mais c'est un cumul de petites choses",  a estimé François Gabart.

La Transat anglaise, la victoire, la course éprouvante, les projets : François Gabart raconte

Et s'il cherche la victoire, le skipper tricolore ne cherche pas, pour l'instant, à repousser le chronomètre. "Dans ces courses, on ne choisit pas l'heure de départ, ni où on va. Toutes les transats anglaises n'arrivent pas à New York, donc se confronter en temps sur des parcours différents, ça n'a pas de sens pour moi."

En revanche François Gabart projette bien de battre des records dans les années à venir. Après, sûrement, un tour du monde en trimaran. "Le grand objectif" dit-il, "c'est de partir faire le tour du monde sur un beau bateau. Ça me fait rêver et c'est ce qui va continuer à me faire naviguer et progresser dans les années qui viennent".

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