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A Florange, Montebourg annonce un "bras de fer" mais pas de solution

Le ministre du Redressement productif a présenté l'avancée des négociations aux salariés, sous les sifflets. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Arnaud Montebourg s'adressant aux salariés du site d'ArcelorMittal de Florange (Moselle) le 27 septembre 2012. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

PLANS SOCIAUX - Il a été accueilli par la Marseillaise et est reparti sous les sifflets. "Nous sommes aujourd'hui dans un bras de fer qui commence, et nous allons le mener ensemble", a déclaré en fin d'après-midi Arnaud Montebourg, devant les salariés du site d'ArcelorMittal de Florange, le 27 septembre 2012. Le ministre du Redressement productif a essuyé les sifflets des salariés pendant toute la durée de sa prise de parole.

Le jour de l'annonce de la fermeture de deux hauts fourneaux de ce site emblématique, le ministre n'arrivait pas en terrain conquis. "Ça va ?", a-t-il demandé aux salariés à son arrivée à Florange. Réponse claire : "Non"

Montebourg arrive à ArcelorMittal à Florange ( France 2 Strasbourg)

ArcelorMittal "portera seul la lourde responsabilité de l'avenir" du site de Florange. Pour le ministre, l'entreprise doit maintenant investir 150 millions d'euros pour assurer la viabilité de la phase à froid de Florange, afin de permettre au gouvernement français de retrouver un repreneur pour la phase à chaud.

Arnaud Montebourg a promis aux salariés de contacter "tous les aciéristes du monde" pour venir au secours de Florange. Sans certitude de réussite, avoue-t-il. Mais il présente le fait que Mittal ait accepté que le site puisse être repris comme une "concession". "Le projet de loi qui autorise la reprise d'un site industriel par décision de justice est prêt, rédigé et peut être discuté à l'Assemblée à tout moment", a assuré le ministre. A Liège, comme le rappelle Le Monde, l'entreprise avait laissé mourir le site sans le vendre. 

Montebourg face aux salariés d'ArcelorMittal à Florange ( France 3)

On connaîtra l'avenir du site lundi 1er octobre, à l'issue d'un comité central d'entreprise. Mais les syndicats ne se font pas d'illusion : "Nous avons affaire à un prédateur", a déclaré le syndicaliste CFDT Edouard Martin sur BFMTV

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