Norvège : découverte des îles Lofoten

Cap sur la Norvège, dans les îles Lofoten, aux portes de l'océan Arctique. Lacs, fjords, neiges éternelles et villages colorés enchantent les visiteurs.

Aux confins de l'Europe, des terres presque vierges. Des montagnes abruptes, ciselées, des eaux cristallines. Respirer l'ai pur, savourer le silence. Nous sommes à 40 km au nord du cercle polaire. Un petit goût de bout du monde.

Dans ces forêts, on peut souvent voir des élans.

Ludovic accompagne depuis 4 ans des groupes de randonneurs.

Ce sont des paysages assez fabuleux, le mélange de mer et de montagne, c'est ça en permanence.

J'ai l'impression que je suis seule au monde, c'est magique.

Après l'effort, vient la récompense. Abandonner ses chaussures de marche pour tremper ses orteils dans l'eau arctique.

Elle est froide.

C'est la Bretagne version polaire.

Aux Lofoten, les fjords, les lacs, l'océan, se chevauchent. Il n'est pas rare d'y croiser des dauphins, des orques. Des hommes aussi, 24.000 habitants sur les 7 îles de l'archipel. Ils vivent dans ces cabanes rouges, certaines sur pilotis. La plupart sont désormais louées aux touristes mais quelques pêcheurs y vivent encore. La pêche reste la principale source de revenu. La saison est finie, le temps est maussade. Mais Rolf Elge Eriksen prend tout de même le large. Plus qu'un métier, pêcher c'est dans son ADN.

Aux Lofotén, pécher ça se transmet dé génération én génération. Mon père était pêcheur ici, mes 4 frères et moi, et mon fils prendra bientôt la relève.

La pêche aux cabillauds, c'est la principale ressource économique des îles Lofoten. Près de 2,5 millions de tonnes de cabillauds pêchés chaque année. Une fois pêché, le cabillaud est salé, séché à l'air libre pour devenir de la morue. La quasi totalité de la morue consommée dans le monde vient d'ici.

C'est un beau lieu noir, cuisiné c'est excellent.

Le poisson, c'est toute l'histoire des Lofoten depuis le Xlle siècle. Tradition oblige, la salaison se faisait près du salon.

C'est là où les pêcheurs traitaient le poisson. Juste derrière, ils avaient une pièce à vivre pour dormir, manger, sécher leurs vêtements. Ici, on a amélioré le confort pour accueillir les touristes.

Des touristes, vous n'en croiserez pas beaucoup sur ces plages de sable blanc, trop frais. Quelques surfeurs bravent l'océan, sans doute les dernières vagues avant la banquise. Plus haut, c'est le Pôle Nord.