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"Où fera-t-il bon vivre dans la France de 2050 ?", dans la revue We Demain

Où fera-t-il bon vivre dans la France de 2050 ? Quels seront les nouveaux paysages dessinés par les épisodes climatiques extrêmes des 30 prochaines années ? We Demain vous invite à un reportage-fiction dans ce que pourrait être la France dans les années à venir.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4min
illustration Antonio Uve pour WE DEMAIN n°33 (illustration Antonio Uve pour WE DEMAIN n°33)

En découvrant la série de cartes prospectives publiée en février 2020 par l’Agence européenne de l’environnement (EEA), la France a compris qu’elle allait connaître d’ici à la fin du siècle une multiplication d’épisodes climatiques extrêmes. Sècheresses dans la Beauce, incendies en Sologne, littoral submergé à Dunkerque, tempêtes violentesen Bretagne… Aucune partie du territoire métropolitain ne sera épargnée.

We Demain explore à travers ce reportage-fiction la France de 2050. Pourquoi avoir choisi un horizon de trente ans ? D’abord, il est suffisamment proche pour que nombre d’entre nous puissent s’y projeter. Ensuite, parce que, selon les scientifiques, il est trop tard pour y changer quelque chose. S’il faut bel et bien que le monde s’engage le plus tôt possible vers la neutralité carbone, c’est pour éviter la catastrophe en 2100. Pour 2050, les dés climatiques sont déjà jetés.

Quelques chiffres prévisionnels pour 2050

55 degrés, c'est le pic extrême de température que pourrait connaître la France vers 2050 (le record actuel est de 46 degrés). 

- En 2050, les sècheresses pourraient s'étaler sur 4 mois, de juin à octobre, contre 2 mois aujourd'hui.

40% de neige artificielle seront nécessaires aux stations des Alpes pour survivre à l'horizon 2050

1 million de Français seront soumis chaque année à des inondations en 2050  

Les 5 destinations stars en 2050

Dans trente, cinquante ou cent ans, les habitants de notre pays voudront toujours flâner en ville, se ressourcer en forêt, à la mer ou en montagne. Et ils tiendront, peut-être même encore plus qu’aujourd’hui, à avoir sur leurs tables des produits locaux de qualité. Les loisirs et le goût des bonnes choses ne vont pas disparaitre, mais vont nécessiter un effort d’adaptation inédit.

1. Bol d'air dans les Yvelines : Avec l’augmentation du prix de l’énergie, partir loin des villes n’est pas donné à tout le monde. Pour les Franciliens, les Yvelines sont ainsi devenus une destination de premier choix.

2. Heureux comme à Quimper : Dans le Finistère, département devenu hyper touristique car épargné par les canicules estivales, Quimper est une ville culturelle et très prisée. 

3. La Bourgogne, nouvelle provence : Des vignes baignées par le soleil, des forêts de pins, de cyprès et de chênes verts et le bruit des cigales… Le climat méditerranéen est remonté jusqu’ici, attirant de nombreux touristes à Mâcon, Dijon ou Beaune. 

4. La Baie de Somme éclipse atlantique : Plutôt que l’air suffocant du bassin d’Arcachon, les amateurs de dunes et de marées préfèreront la Somme. Pour un bain dans la Manche, dont les eaux dépassent toujours les 20 °C en été, rendez-vous à Quend-Plage.

5. La Côte d'Azur hors-saison : Nice, Cannes et l’arrière-pays provençal conservent un charme indéniable et n’ont pas cessé d’attirer les visiteurs. Seulement la haute saison se situe désormais à Pâques et à la Toussaint, quand les température n’excèdent pas 35 °C. L’été, les intrépides osant s’aventurer dans cette région calcinée par le Soleil sont plus rares.

Retrouvez le dossier complet de la revue We Demain en kiosque et librairie le 18 février.

Plus d'informations sur We Demain.   

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