Parti socialiste : Désir favori, Cambadélis attend "une surprise"

POLITIQUE – Au PS, les jeux seraient faits. Plusieurs médias, dont i-Télé et BFMTV, affirmaient mardi 11 septembre au soir qu'Harlem Désir serait le premier signataire de la motion présentée par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault au prochain congrès du parti, du 26 au 28 octobre prochain. Plus tôt dans la soirée, la direction du PS avait annoncé que le nom du candidat serait connu mercredi, après un dernier contact téléphonique entre les deux responsables.

En signant le premier cette motion, Désir serait assuré de devenir le nouveau patron du Parti socialiste. En effet, lors du prochain congrès de Toulouse, chaque courant du PS défendra son texte, et tous seront soumis au vote des militants. Celui qui emportera la majorité des voix verra son premier signataire propulsé à la tête du parti. Autant dire qu'avec une motion soutenue par Martine Aubry et le Premier ministre, le suspense est nul.

Bachelay et Faure en renfort

A la tête du parti, Harlem Désir serait entouré de deux jeunes députés socialistes : Guillaume Bachelay, élu de Seine-Maritime et ancienne plume d'Aubry, et le député de Seine-et-Marne Olivier Faure, proche du tandem Ayrault-Hollande. Ils seraient respectivement deuxième et troisième signataires de la motion, selon l'éditorialiste politique Michaël Darmon, qui l'indique sur son compte Twitter.

La nouvelle, si elle se confirme, serait une cruelle déception pour Jean-Christophe Cambadélis. Le député parisien, ancien bras droit de Dominique Strauss-Kahn, comptait sur son expérience d'ancien interlocuteur des alliés de la gauche plurielle du gouvernement Jospin pour devenir premier secrétaire.

Cambadélis attend "une surprise"

"Au Parti socialiste, il y en a toujours, des surprises. Il peut y en avoir jusqu'au milieu de la matinée évidemment." Pressé de questions par Canal + sur l'annonce imminente du PS, le député de Paris a déclaré : "Le PS, c'est comme dans les matchs de foot, tant que le sifflet final n'est pas intervenu, tout le monde joue tous les ballons."