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Pau. Meurtre d'Alexandre Junca, un "rite vaudou"?

L'adolescent de 13 ans a été tué et démembré en juin 2011. Les enquêteurs envisagent la piste d'un rituel vaudou.

Article rédigé par Edouard Da Costa
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Avis de recherche placardé à l'entrée de Pau (Pyrénées-Atlantiques) pour retrouver le jeune Alexandre Junca, le 19 juin 2011. (GUILLAUME BONNAUD / SUD OUEST / MAXPPP)

FAITS DIVERS - Seize mois ont passé depuis la mort d'Alexandre Junca, 13 ans, à Pau (Pyrénées-Atlantiques). C'est le temps qu'il aura fallu pour que la police judiciaire et l'Office central pour la répression des violences faites aux personnes (OCRVP) envisagent, lundi 1er octobre, l'hypothèse d'un "rite vaudou", selon les informations de FTVi.

Ce sont le mode opératoire et la manière dont la jeune victime a été démembrée, révélés par les analyses médico-légales, qui ont poussé la police judiciaire à solliciter la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), début septembre. L'objectif est d'identifier d'éventuelles dérives vaudou ces dernières années dans le Sud-Ouest ou ailleurs en France.

"Une violence atypique"

Les morceaux du corps de l'adolescent, disparu le 4 juin 2011 vers 23 heures, avaient été retrouvé en plusieurs fois. Trois semaines après la disparition d'Alexandre, un SDF avait découvert sur une berge du gave de Pau, la rivière qui traverse la ville, l'une des cuisses du garçon. En octobre 2011, les enquêteurs ont retrouvé les restes du corps, sous les gravats d'une digue en construction, toujours le long de la rivière.

"Nous sommes face à un crime d'une violence atypique", avait déclaré le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller, cité par Sud Ouest en juin 2012. Si bien que malgré près de 1 300 auditions, 400 perquisitions, de multiples vérifications téléphoniques et prélèvements genétiques, l'enquête piétinait. D'autant plus que la scène de crime n'a jamais été localisée avec certitude. 

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