1er-Mai : "Il y a des revendications syndicales et aussi des revendications pour la paix", assure Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT
Comme chaque année, des milliers de Français défileront dans les rues à l'occasion de la fête du Travail, mercredi 1er mai. L'occasion de dresser un bilan sur la politique du gouvernement d'Emmanuel Macron en matière d'emploi. Néanmoins, la situation au Proche-Orient prend également part au sein des récriminations. "Il y a des revendications syndicales et aussi des revendications pour la paix (...) parce que c'est une journée à dimension internationale", nuance Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT.
Raphaël Glucksmann exfiltré du cortège
"C'est d'abord la fête des travailleurs", juge plutôt Marc Ferracci, député Renaissance des Français de l'étranger. "Essayer d'importer le débat autour du conflit israélo-palestinien dans ce défilé, et surtout au moyen d'une forme de violence physique (...), je trouve ça extrêmement regrettable". Dans le cadre des manifestations du 1er-Mai, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS aux élections européennes, a été exfiltré du cortège à Saint-Étienne (Loire) dans la matinée après avoir reçu des projectiles de peinture. "C'est très regrettable qu'un homme politique, dont je ne partage pas les convictions, soit empêché de participer à un cortège, c'est absolument intolérable", observe le député de la majorité.
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