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2017 : Michèle Alliot-Marie a pris sa décision... mais ne dit pas laquelle

L'ancienne ministre et actuelle députée européenne précise ses intentions à quelques mois de la Présidentielle. "Oui sa décision est prise, non elle ne sera pas forcément candidate" précisent ses proches ce lundi.
Article rédigé par franceinfo
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  (Michèle Alliot-Marie au conseil national des Républicains, le 13 février 2016 © MAXPPP)

Le nom de Michèle Alliot-Marie va-t-il s'ajouter à la longue liste des prétendants de droite et du centre à l'élection présidentielle ? "Oui ma décision est prise. Mais balayons un peu les annonces fantaisistes sur ce que je dirai et quand je le ferai ", a déclaré lundi l'ancienne ministre (LR) sur son compte Twitter, comme pour démentir les affirmations du journal Le Monde qui la présente depuis ce matin comme officiellement candidate.

 

 

"Oui sa décision est prise, non elle ne sera pas forcément candidate ", répondent à l'unisson les proches et soutiens de Michèle Alliot-Marie, joints par le service politique de France Info.

Pas fan des primaires

Trois hypothèses s'offrent en fait à l'ancienne ministre. Celle d'abord d'une candidature à la primaire de la droite et du centre, un exercice dont Michèle Alliot-Marie, de tradition gaulliste, ne "serait pas fan " et qui risque de lui poser un problème : le nombre de parrainages à obtenir. Elle serait dans ce cas la treizième candidate déclarée à cette primaire.

Celle ensuite d'une candidature hors primaire, mais qui risquerait de la "griller définitivement", selon un parlementaire qui compare une telle candidature à celle, à gauche de Christiane Taubira ou Jean-Pierre Chevènement en 2002, pointés comme les responsables de l'élimination du Premier ministre Lionel Jospin.

Celle enfin du soutien à un autre candidat, et Michèle Alliot-Marie pourrait en fait rouler pour Nicolas Sarkozy, mais elle ferait ainsi "monter les enchères" avant de déclarer son soutien à l'ancien président, selon l'un de ses soutiens.

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