Abandon de la révision constitutionnelle : opposition et majorité se renvoient la balle
Le chef de l’Etat a fait mercredi l’état des lieux du débat très vif suscité par le projet de réforme constitutionnelle qu’il avait lui-même souhaité après les attentats de Paris et de Saint-Denis. Sur la déchéance de nationalité, François Hollande aboutit à la conclusion qu’un compromis est "hors d’atteinte". La révision constitutionnelle via un Congrès convoqué à Versailles n’aura pas lieu.
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Les "excuses" du PS
Aussitôt la décision du chef de l'Etat annoncée, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a présenté ses "excuses aux Français" , pour ne pas avoir réussi pendant les débats qui auront duré quatre mois à convaincre "la droite" .
.@jccambadelis Nous n’avons pas convaincu la droite en général et la droite sénatoriale en particulier #DirectPS
— Parti socialiste (@partisocialiste) March 30, 2016
De son côté, le député PS de Marseille, Patrick Mennucci a estimé sur France Info que "la dignité et le sérieux de François Hollande tranchent sur les manœuvres de la droite .
Le "tout et son contraire" reproché par Nicolas Sarkozy
Le président des Républicains a jugé que François Hollande avait "créé les conditions de l'échec". "Nous sommes au cœur du système de Mr Hollande" a déclaré Nicolas Sarkozy. "A force de promettre tout et le contraire de tout, (...) il condamne le pays à un blocage et à de l'immobilisme" a-t-il ajouté.
A force de promettre tout et son contraire, @fhollande a créé les conditions de l'échec. #DéchéanceNationalité https://t.co/j2fGYLU0JE
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) March 30, 2016
Sur la même longueur d'onde, ciblant le chef de l'Etat, l'ancien président de l'Assemblée nationale, le député LR, Bernard Accoyer, a évoqué "un nouveau renoncement". Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée nationale évoquant lui "un échec cinglant pour le président de la République et pour le Premier ministre" .
"Affligeant" selon le FN
Le vice-président du Front national a réagi sur Twitter :
4 mois de palabres sans aucun résultat : voilà donc l'unique réponse du pouvoir à la menace islamiste. Affligeant.
— Florian Philippot (@f_philippot) March 30, 2016
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