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Damien Abad débarqué du gouvernement : "C'est un signal important envoyé aux femmes", se "réjouit" Sandrine Rousseau

Invitée sur franceinfo ce 4 juillet, la députée Nupes Sandrine Rousseau s'est réjoui du départ de Damien Abad du gouvernement. L'ancien ministre des Solidarités est visé par une enquête du parquet de Paris pour tentative de viol.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Sandrine Rousseau, sur franceinfo, vendredi 1er juillet 2022. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"C'est bien qu'il ait été sorti [du gouvernement, remanié lundi 4 juillet]. Maintenant, il faut que la justice passe et qu'elle passe rapidement", indique la députée Nupes Sandrine Rousseau lundi 4 juillet sur franceinfo, à propos de l'ancien ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, Damien Abad, visé par une enquête du parquet de Paris pour tentative de viol.

Un signal "important"

"C'est un signal important envoyé aux femmes, ajoute l'élue. Il semble se dessiner un véritable mode opératoire de ce ministre, qui consiste à mettre de la drogue dans les verres des personnes qu'il convoite pour ensuite les violer." Sandrine Rousseau développe une argumentation identique pour le cas de la secrétaire d'Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux Chrysoula Zacharopoulou, visée par trois plaintes pour viol et/ou violences gynécologiques.

"C'est très rare d'avoir des plaintes contre des gynécologues (...) Cela veut dire qu'il y a quand même un sujet autour de sa pratique de la gynécologie.

Sandrine Rousseau

à franceinfo

L'élue insiste cependant pour distinguer ces cas de celui du député Insoumis Eric Coquerel, accusé de "comportements déplacés" par une ancienne militante et figure des "gilets jaunes" : "Il ne s'agit pas, a priori, de violences sexuelles", pointe Sandrine Rousseau. Elle rappelle qu'une enquête interne a été ouverte par la France insoumise : "Il faut régler ça parce que c'est anormal que ça l'ait mise mal à l'aise", affirme-t-elle. "Il faudra qu'il y ait quelque chose qui se passe, mais on n'est pas dans un crime." Les accusations contre le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale portent selon elle sur des "attitudes qui ne rentrent pas dans le cadre de la loi."

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