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Affaire Bygmalion : la lettre de Copé aux militants UMP

Dans une lettre aux adhérents de l'UMP, Jean-François Copé, qui quittera formellement l'UMP le 15 juin pour cause d'affaire Bygmalion, évoque "une épreuve douloureuse" pour lui. Le président de l'UMP poussé vers la sortie reconnaît aussi que des irrégularités ont sans doute été commises.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le 15 juin prochain, Jean-François Copé quittera la présidence de l'UMP © maxppp)

Jamais Jean-François Copé ne cite Nicolas Sarkozy mais il fait à son tour le lien entre l'UMP et la campagne présidentielle de l'ex-chef de l'Etat. Selon plusieurs témoignages, des dépenses du mouvement auraient servi à financer des dépenses de la campagne présidentielle. L'UMP a très vraisemblablement réglé des factures qu'elle n'aurait pas dû honorer d'après le futur ex-président du parti.

Des meetings indûment facturés

Jean-François Copé va donc dans le sens de son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux  qui affirme comme l'avocat de Bygmalion que des meetings de campagne ont été indûment facturés  à l'UMP mais il se dédouane à nouveau : "Mon intégrité est totale " répète-t-il. A aucun moment je n'ai été informé d'irrégularités dans les dépenses sinon je les aurais interdites ."

La violence des attaques

Le patron déchu de l'UMP reconnaît aussi qu'il n'avait pas prévu de démissionner mardi :"Je m'apprêtais à conduire notre mouvement à travers cette épreuve. Mais devant la violence des attaques, j'ai réalisé que le spectre de la division menaçait à nouveau. " Jean-François Copé en profite au passage pour régler ses comptes en dénonçant les querelles internes et les ambitions individuelles qui ont brouillé l'image collective.

 

 

 

 

 

 

 

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