Affaire Richard Ferrand : le Rassemblement national dénonce un "deux poids, deux mesures"
Président du groupe RN au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, Julien Odoul ne comprend pas les soutiens que reçoit Richard Ferrand.
Mis en examen jeudi 12 septembre pour "prise illégale d'intérêts", Richard Ferrand a reçu le soutien du Premier ministre Édouard Philippe. Une prise de position critiquée par le Rassemblement national (RN). "Je suis assez amusé de voir tous ces ministres, tous ces députés macronistes qui à la queue leu leu viennent crier à la présomption d'innocence", constate Julien Odoul, président du groupe RN au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. "Il y a deux poids, deux mesures. Quand il s'agit des députés du Rassemblement National, il faut les jeter en pâture, ce sont pratiquement des criminels alors qu'ils sont juste mis en examen."
Une pression populaire difficile à supporter pour Richard Ferrand ?
Le gouvernement a confirmé que Richard Ferrand devrait continuer à occuper sa fonction de président de l'Assemblée nationale. Un maintien sur lequel Julien Odoul ne se prononce pas. "C'est lui qui en jugera. C'est aussi la majorité qui jugera si c'est tenable parce qu'après, vous savez très bien que l'opinion publique peut avoir son mot à dire. On l'a vu avec l'affaire De Rugy", rappelle-t-il.
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