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Mort d'Yvan Colonna : " Si la loi avait été appliquée et Colonna rapproché, ce drame ne se serait pas produit", déclare le député Michel Castellani

"L'opinion, comme moi-même, va être choquée que l'on puisse mourir de cette façon", a réagi sur franceinfo le député Libertés et Territoires de la 1ère circonscription de Haute-Corse.

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Yvan Colonna sur une photo non datée publiée par le ministère français de l'Intérieur, le 25 mai 1999. (MINISTERE DE L'INTERIEUR / AFP)

"Si la loi avait été appliquée et Colonna rapproché ce drame ne se serait pas produit", a réagi sur franceinfo Michel Castellani, député Libertés et Territoires de la 1ère circonscription de Haute-Corse, après la mort de l'indépendantiste corse Yvan Colonna, près de trois semaines après son agression en prison. "L'opinion, comme moi-même, va être choquée que l'on puisse mourir de cette façon", a-t-il ajouté

"Il est évident que toute la lumière doit être faite" sur ce qu'il s'est passé. "Mais pour le moment, l'heure est au recueillement plutôt qu'aux commentaires ou aux analyses. Nous aurons l'occasion de nous exprimer sur le fond plus tard", affirme le député.

Condamné à la réclusion à perpétuité pour l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, en février 1998, Yvan Colonna, détenu de 61 ans à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), était hospitalisé depuis 19 jours à Marseille après son agression à la prison d'Arles par un co-détenu.

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