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Tribune de Sarkozy : la présidente du TGI de Paris veut que les juges travaillent "en toute sérénité"

Dans une prise de parole très rare, Chantal Arens a réagi à la mise en cause de la justice par l'ancien président visé par des écoutes téléphoniques et soupçonnés de trafic d'influence.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Chantal Arens, la présidente du tribunal de grande instance de Paris, le 14 janvier 2014. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

La présidente du tribunal de grande instance de Paris, Chantal Arens, a rappelé vendredi 21 mars, dans une prise de parole publique rare, l'indépendance de la justice. L'un des plus importants magistrats du pays souhaite ainsi que les juges "puissent exercer leurs fonctions en toute sérénité", après la tribune au vitriol de Nicolas Sarkozy, dénonçant, dans Le Figaro, les écoutes dont il a été la cible.

"La présidente du tribunal de grande instance de Paris rappelle que les juges d'instruction, statutairement indépendants, instruisent à charge et à décharge et que leurs décisions sont soumises au contrôle des juridictions supérieures", déclare-t-elle dans un bref communiqué. "Elle souhaite qu'ils puissent exercer leurs fonctions en toute sérénité."

Dans sa tribune, Nicolas Sarkozy, placé sur écoute dans l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007 et soupçonné par la suite de trafic d'influence, a contre-attaqué jeudi. L'ex-chef de l'Etat s'est interrogé sur "ce qui est fait" du contenu des écoutes qui le visent. Il parle "de principes républicains foulés aux pieds", allant jusqu'à évoquer la Stasi, la police politique de l'ex-Allemagne de l'Est.

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