Alain Juppé, chef de la diplomatie... et vice Premier ministre?
Donné favori depuis plusieurs jours pour succéder à MAM, le ministre de la Défense Alain Juppé s'était contenté jeudi de déclarer prudemment qu'il appartenait “aux autorités compétentes de l'Etat d'en tirer les conséquences si elles le souhaitent.”
Depuis, il n'était plus question que des conditions que l'ancien Premier ministre posait à son arrivée au Quai d'Orsay. Il voulait notamment avoir les mains libres, que la politique étrangère de la France ne soit plus gérée par le duo Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, et Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique du président de la République.
Ce qu'il aurait obtenu.
Ce retour au tout premier plan de celui que Jacques Chirac qualifiait de "meilleur d'entre nous" , c'est le come-back d'un homme que l'on disait perdu pour la vie politique après le jugement sévère du tribunal de grande instance de Nanterre en 2004, le tribunal rejetant l'enrichissement personnel dans l'affaire des emplois fictifs du RPR mais estimant tout de même qu'Alain Juppé avait “trompé la confiance du peuple souverain”.
_ Un come-back inespéré il y a encore quelques mois.
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