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Alliot-Marie ne croit pas à une vague bleue aux municipales

Tête de liste UMP dans le Sud-Ouest pour les prochaines élections européennes, Michèle Alliot-Marie a jugé peu probable, ce mercredi, une vague bleue aux municipales. Selon elle, le mécontentement des Français sera surtout perceptible dans les grandes villes.
Article rédigé par Matthieu Mondoloni
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Une vague bleue lors des élections municipales de mars prochain, l'UMP en rêve, Michèle Alliot-Marie n'y croit pas. La tête de liste du principal parti d'opposition dans le Sud-Ouest pour les européennes l'estime même peu probable.

Certes, "il y a un très profond mécontentement de la part des Français, il suffit de regarder les chiffres des sondages concernant François Hollande, Jean-Marc Ayrault ou le gouvernement en général ", a déclaré Michèle Alliot-Marie sur i-Télé.

"Est-ce que cela va se traduire sur les élections municipales ? Probablement pas autant que n'existe le mécontentement actuel, pour une raison simple : nous avons 35.000 communes en France, pratiquement 34.000 qui sont des petites communes ou des communes moyennes dans lesquelles le facteur personnel compte énormément ", a poursuivi MAM.

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"On va ressentir l'effet sur les grandes villes, sur un certain nombre de grosses villes moyennes, mais sans doute pas autant ", a jugé Michèle Alliot-Marie, qui prévoit également un moindre score de la gauche dans ses bastions municipaux historiques, citant l'exemple de Lille.

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