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Alstom : Patrick Kron assure que "l'Etat aura son mot à dire"

Une semaine après l'annonce par l'agence de presse américaine Bloomberg de négociations très avancées entre Alstom et General Electric, le PDG du groupe français, Patrick Kron, s'est expliqué pour la première fois mardi soir et mercredi matin. Il revient sur les raisons de cette opération et répond à ceux qui lui reprochent d'avoir agi seul.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Wojazer Reuters)

"Fin mars, nos équipes ont commencé à travailler ensemble ", raconte Patrick Kron à propos des contacts pris, à sa demande dit-il, avec General Electric. Et c'est le mercredi 23 avril qu'il s'est rendu aux Etats-Unis pour rencontrer Jeff Immelt, le patron de GE. C'est ce jour-là que l'agence américaine Bloomberg a sorti l'info, ce qui a "foutu le bordel " selon ses propres mots aux journalistes du Monde .

Et le PDG d'Alstom répond aux critiques, et notamment à celles du ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, furieux d'avoir été mis devant le fait accompli : "On m'accuse d'avoir négocié dans le dos de tout le monde alors que nous n'en sommes aujourd'hui qu'au début du processus. Il a toujours été clair avec General Electric que le conseil d'administration aurait la possibilité d'examiner d'autres offres non  sollicitées ".

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Et il assure qu'il "est clair que l'Etat aura son mot à dire ". Et que le conseil d'administration "va
examiner le dossier de l'offre en 
tenant compte des intérêts des différentes parties
prenantes
". Ce qui n'aurait peut-être pas été le cas sans cette fuite de Bloomberg...

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