Loi immigration : Anne Hidalgo affirme qu'elle ne pratiquera pas la préférence nationale

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Les départements de gauche ont indiqué refuser d'appliquer certaines mesures de la loi immigration adoptée mardi 19 décembre. Paris, qui est également un département, en fait partie. La maire de Paris Anne Hidalgo affirme qu'elle ne pratiquera pas la préférence nationale, comme le veut le texte.
Loi immigration : Anne Hidalgo affirme qu'elle ne pratiquera pas la préférence nationale Les départements de gauche ont indiqué refuser d'appliquer certaines mesures de la loi immigration adoptée mardi 19 décembre. Paris, qui est également un département, en fait partie. La maire de Paris Anne Hidalgo affirme qu'elle ne pratiquera pas la préférence nationale, comme le veut le texte. (France 3)
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Les départements de gauche ont indiqué refuser d'appliquer certaines mesures de la loi immigration adoptée mardi 19 décembre. Paris, qui est également un département, en fait partie. La maire de Paris, Anne Hidalgo, affirme qu'elle ne pratiquera pas la préférence nationale, comme le veut le texte.

Une école du nord de Paris est prête à accueillir 120 personnes, dont des enfants, pour ne pas les laisser dormir à la rue. La maire de Paris s'est rendue sur place dans la matinée du vendredi 22 décembre. L'occasion de réaffirmer son opposition à la loi immigration, qui menace les hébergements d'urgence, selon elle. "Nous allons saisir le Conseil constitutionnel", a indiqué Anne Hidalgo.

Les départements ont la compétence sur l'action sociale

L'édile affirme qu'elle ne pratiquera pas la préférence nationale, comme le veut la loi immigration. Les départements ont la compétence sur l'action sociale. Alors, après l'adoption du texte, mardi, 32 départements de gauche, dont la ville de Paris fait partie, ont eux aussi indiqué refuser d'appliquer certaines mesures de la loi immigration, notamment la réforme de l'allocation personnalisée d'autonomie. Le président du département du Lot Serge Rigal défend l'APA. Il veut créer une aide de compensation. La loi immigration est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel. 

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