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Après la Bastille, Mélenchon s'empare de la place du Capitole à Toulouse

Le candidat du Front de gauche a réuni 68 000 personnes selon les organisateurs. Comme à la Bastille à Paris, il a appelé ses partisans à une "insurrection citoyenne".

Article rédigé par Salomé Legrand
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, lors de son meeting place du Capitole à Toulouse (Haute-Garonne), le 5 avril 2012. (THIERRY BORDAS / LA DEPECHE DU MIDI / MAXPPP)

Pas question de dévier. Après la "prise de la Bastille" le 18 mars à Paris, Jean-Luc Mélenchon a investi jeudi 5 avril dans la soirée la place du Capitole, en plein centre de Toulouse (Haute-Garonne) pour une nouvelle démonstration de force. Cette "dynamique" enclenchée, le candidat du Front de Gauche, a martelé sa ligne de conduite.

Peu après la fin de son meeting, une alerte à la bombe a été déclenchée et la police a fait évacuer les lieux. Mais le candidat a eu le temps de défendre la "6e République", et épinglé les responsables politiques de tous bords, dans une version de son discours raccourcie à 28 minutes. Il s'est même permis quelques mots en occitan lors de son discours. 

Appel à l'insurrection citoyenne

Devant 68 000 personnes selon les organisateurs, Jean-Luc Mélenchon a appelé ses partisans à une "insurrection citoyenne""devoir sacré de la République". Et il a alterné les formules accrocheuses : "évitez le gloubiboulga du PMU politicien auxquels vous appellent des chefs à la ramasse". Et les propositions concrètes comme le droit de préemption pour des salariés dont l'entreprise serait mise en liquidation judiciaire. 

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Sans oublier les envolées lyriques : "France belle et rebelle, que vienne le temps des cerises et des jours heureux", dont il a conclu son discours. 

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"On sera la forte résistante à gauche"

Remontés par les bons score de leur champion, crédité de 13 à 15% d'intentions de vote dans les sondages, les sympathisants du Front de Gauche, ont aussi vu plus loin que l'élection présidentielle. 

"Il faut qu'on pèse après", a trépigné Yolande, militante communiste qui "lutte pour ses enfants et petits-enfants" maintenant qu'elle est à la retraite. "On sera la force résistante à gauche, une grande force qui surveille le PS", a souri en écho Guy qui l'accompagnait.

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