Après la libération des otages, la mobilisation contre les pirates
Selon les termes du chef de l'Etat, l'opération militaire de mardi constitue un "avertissement" pour les pirates qui ont fait de la zone au large de la Somalie les eaux les plus dangereuses du monde. Samedi, un thonier français avait été attaqué à plus de 700 km des côtes.
"Cette opération (...) est un avertissement pour tous ceux qui se livrent à cette activité criminelle, la France n'acceptera pas que le crime paie", a-t-il insisté, lançant un "appel à la mobilisation de la communauté internationale".
_ "Le monde ne doit rester ni indifférent, ni passif (...) j'appelle les autres pays du monde à assumer leurs responsabilités comme la France vient de le faire à deux reprises", a-t-il dit, assurant que quelque 150 otages étaient actuellement aux mains des pirates somaliens.
"La France ne peut assumer seule" la surveillance de cette région maritime, a plaidé Nicolas Sarkozy, se déclarant favorable à la constitution d'une force de "police de mers" pour "sécuriser la zone" ainsi qu'à des "actions punitives" dont il s'est refusé à définir les objectifs.
_ Le Bureau Maritime International a répertorié au moins 24 actes de piraterie depuis le début de l'année. L'Union Européenne a décidé de mettre en place une unité spéciale de navires patrouillant au large de la Somalie.
Le président Sarkozy a indiqué que ce projet devrait être évoqué dès la semaine prochaine à New York lors de l'assemblée générale de l'ONU. D'ici là, un bâtiment de la Marine française doit commencer "l'accompagnement des bateaux qui traversent le golfe d'Aden", a-t-il annoncé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.