Axel Poniatowski, député et tête de liste UMP dans le Val-d'Oise aux régionales, a été condamné pour diffamation
Il va devoir verser 10.000 euros de dommages et intérêts pour avoir affirmé que Michelle Sabban, candidate PS dans le Val-de-Marne, avait été condamnée pour "emplois fictifs" alors qu'elle a été relaxée de ces faits en 2003.
M. Poniatowski devra faire publier ce jugement à ses frais dans deux quotidiens nationaux, a précisé Me Jean-François Moreau.
A l'audience, ce dernier avait dénoncé des "méthodes blessantes" et affirmé que ces déclarations "erronées" étaient de "nature à fausser le scrutin des régionales" qui se tiennent les 14 et 21 mars.
Au nom de M. Poniatowski, Me Laurent Devolvé avait réfuté toute "intention de nuire" et estimé que les déclarations de son client étaient "prudentes" et relevaient de l'affrontement politique.
L'instigateur de l'affaire Soumaré
Dans son communiqué, M. Poniatowski s'interrogeait plus globalement sur la présence de "repris de justice" sur les listes du PS, en faisant référence à Ali Soumaré, candidat socialiste dans le Val-d'Oise, qu'il qualifiait de "délinquant lourdement condamné".
Plusieurs élus UMP imputaient alors au jeune candidat d'origine malienne cinq affaires judiciaires sur la base de documents qui se sont révélés partiellement faux.
Le 4 mars, Ali Soumaré a porté plainte contre X avec constitution de partie civile pour diffamation.
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