Baisse des déficits reportée : "L'importance c'est la sécurité de la France"
Jusqu'à présent le pacte de stabilité c'était sacré mais la sécurité des Français n'a pas de prix et le président de la République a bien fait s'emporte Jean-Marc Ayrault l'ancien chef de la majorité. "Même si ça bouge un peu les déficits, ça n'a pas d'importance. Ce qui a de l'importance c'est la sécurité de la France. Et cette question est posée aussi à nos partenaires européens. Il y a nécessité de faire face dans des circonstances exceptionnelles ."
"Enfin on reconnait que les politiques d'austérité doivent être mises en causes" ajoute le communiste Pierre Laurent. Comme lui, plusieurs élus de gauche aimeraient que l'étau budgétaire ne se desserre pas qu'en temps de guerre sur les questions sécuritaires. C'est aussi le souhait de la députée écologiste Laurence Abeille."S'il faut mettre des moyens pour plus de sécurité pourquoi pas. Mais il ne faut pas oublier l'éducation, la culture, les associations qui ont beaucoup pâti de ces restrictions budgétaires et qui sont des instruments importants de la cohésion sociale".
L'exécutif va peut-être devoir dans les prochains jours calmer les ardeurs de certains à gauche qui voient dans cette entorse au pacte de stabilité une brèche dans laquelle s'engouffrer pour réclamer une inflexion budgétaire sur d'autres sujets.
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