Nantes : "les échauffourées ont duré toute la nuit"
Nantes (Loire-Atlantique) a de nouveau été le théâtre de violences dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juillet. Sur place, le journaliste Thomas Paga décrit la situation.
Dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juillet, à la suite de la mort, mardi 3 juillet, d’un jeune homme de 22 ans lors d’un contrôle de police, de nouveaux bâtiments ont été brûlés à Nantes (Loire-Atlantique). Sur place, Thomas Paga raconte les faits : "Ni la marche blanche organisée jeudi 5 juillet en l'hommage au jeune homme tué mardi 3 juillet, ni la garde à vue de l'auteur du coup de feu mortel n'ont, semble-t-il, pas apaisé les esprits. Les échauffourées ont duré toute la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juillet et la liste des commerces détruits s'allonge. Jeudi 5 juillet au soir c'était un lycée, mais aussi un bar-tabac-PMU dont les cendres fument encore."
Des habitants ont tenté de raisonner les émeutiers
De nouveaux quartiers ont cette fois-ci été visés. Ils sont parfois très éloignés les uns des autres, ce qui rend le travail des pompiers et des policiers très difficile. Il y a eu trois interpellations. Des Nantais ont essayé de raisonner les émeutiers, mais sans succès. "Nous avons aussi vu des habitants de ces quartiers qui restaient très tard dans la nuit pour essayer de parler aux jeunes, pour essayer de les convaincre de cesser la violence. Manifestement, ce message n'est toujours pas passé", constate le journaliste.
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