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Bertrand Delanoë reproche à Nicolas Sarkozy de dévoyer les valeurs de la République

Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, a accusé Nicolas Sarkozy, jeudi 26 avril, de répandre "des ondes extrêmement dangereuses pour les valeurs de la République" et de reprendre les idées du Front national pour draguer son électorat.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Bertrand Delanoë fait un discours à Paris, le 15 avril 2012. (AFP - Citizenside.com - Zaer Belkalai)

Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, a accusé Nicolas Sarkozy, jeudi 26 avril, de répandre "des ondes extrêmement dangereuses pour les valeurs de la République" et de reprendre les idées du Front national pour draguer son électorat.

Bertrand Delanoë a allègrement taclé Nicolas Sarkozy jeudi.

Lors d'une réunion de "la gauche rassemblée" à Mérignac (Gironde), le maire de Paris a jugé qu'en reprenant "les idées de l'extrême-droite, il (Nicolas Sarkozy, ndlr) trahit le gaullisme, le chiraquisme, et il (les) entraîne
dans son sillage".

Invité du Talk 2012 Orange-Le Figaro, l'édile parisien a remis le couvert, jeudi soir, reprochant au président-candidat de faire du "Front National l'enjeu principal de ces élections".

Sarkozy stigmatise une partie de la communauté nationale

Revenant sur la polémique des 700 mosquées (des députés UMP ont dénoncé un appel supposé de mosquées à voter pour François Hollande, ndlr), M. Delanoë a déclaré "c'est non seulement un mensonge démenti par le ministère de l'intérieur, mais ce qui est très grave, c'est que M. Sarkozy stigmatise une partie de la communauté nationale".

"Il répand des ondes extrêmement dangereuses pour les valeurs de la République", a-t-il poursuivi.

Hollande parle, Sarkozy drague

Le candidat socialiste ne recherche-t-il pas lui aussi les voix du FN ?

Que "François Hollande parle aux électeurs du FN, c'est tout à fait légitime", a fait valoir M. Delanoë lors du Talk 2012 Orange-leFigaro, mais que "M. Sarkozy reprenne les idées du FN pour essayer de draguer l'électorat d'extrême droite, ça c'est coupable".

S'il estime que le député de Corrèze est devenu "le candidat des républicains, des humanistes, des valeurs de la France", il juge en revanche le président sortant, qu'il "respecte", désinvolte, presque malsain" vis-à-vis de ces valeurs.

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