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Besancenot donne le cap au Nouveau parti anticapitaliste

La Ligue communiste révolutionnaire a définitivement laissé place ce week-end au Nouveau parti anticapitaliste. Le congrès fondateur du mouvement d'Olivier Besancenot s'est achevé ce dimanche à la Plaine Saint Denis. Et finalement, c'est bien le nom de "NPA" qui a été retenu. Un NPA qui, sur le plan politique, a d'ores et déjà pris ses distances, notamment avec le PC...
Article rédigé par franceinfo
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Il aurait pu s’appeler Parti anticapitaliste révolutionnaire (PAR), Parti de la gauche anticapitaliste (PGA), Parti anticapitaliste (PA) ou tout simplement Agir (alliance ou alternative de la gauche internationaliste et révolutionnaire). Mais non, il s’appellera bien Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), les délégués l’ayant décidé à une courte majorité (53%).

48 heures après la dissolution de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), le mouvement d'Olivier Besancenot, qui revendique 9.100 adhérents (contre 3.200 à la LCR), a donc officiellement vu le jour ce week-end.

Si le choix du nom du parti a donné lieu à un vote serré, les délégués réunis depuis vendredi à la Plaine Saint-Denis pour son congrès fondateur ont en revanche voté à une très grande majorité (91%) ses principes fondateurs, ainsi que ses statuts.

Le congrès du NPA a par ailleurs élu à 78% les 192 membres de son Conseil politique national (CPN), sorte de "parlement" du parti. Sur ces 192 membres, presqu'une moitié (45%) sont issus de la Ligue communiste révolutionnaire.

Les 700 délégués du Nouveau parti anticapitaliste ont également adopté à une large majorité un texte qui fixe les bases de l'action du NPA dans les mois à venir. Et sur le plan politique, le nouveau parti anticapitaliste prend ses distances, notamment avec le PC

Si le nouveau parti s'est prononcé pour un "accord durable" avec "toutes les forces" qui se réclament de l'anticapitalisme, avec pour condition cependant une indépendance totale vis-à-vis du PS, les orientations choisies rendent peu probables un accord électoral pour les européennes avec le PC ou la formation de Jean Luc Melanchon. Olivier Besancenot n'a d'ailleurs pas caché ses réticences à cette idée.

Cécile Mimaut, avec agences

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