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Bruno Gollnisch (FN) et Pierre Laurent (PCF) s'écharpent sur la montée du Front de Gauche

Pierre Laurent du Front de Gauche et Bruno Gollnisch du Front national étaient les invités de Radio France Politique ce dimanche. Le Front de Gauche surfe sur le succès de Jean-Luc Mélenchon à la Bastille et dans les sondages, Bruno Gollnisch dément un tassement de la campagne de Marine Le Pen.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Premier invité de l'émission, Bruno Gollnisch dément que le Front de Gauche prenne des voix au Front national : "Je pense [qu'il] *en prend surtout

à François Hollande"* , explique le député européen. Pierre Laurent (PCF) intervient dans la

seconde partie de l'émission pour affirmer que son organisation "a  *fait baisser les yeux

au FN."*

Au cours de son intervention, Bruno Gollnisch ironise à propos du

président-candidat : *"Les engagements de Nicolas Sarkozy en 2007 n'ont pas

été tenus, c'est le contraire qui a été fait en particulier en ce qui concerne la sécurité."  Le député européen ajoute qu'il ne voit pas de différence "fondamentale"* entre

les deux partis, le PS et l'UMP, avec l'appel (ensuite démenti) de Nathalie Kosciusko-Morizet à

voter pour François Hollande si Nicolas Sarkozy ne se qualifiait pas pour le second

tour : *"Cela montre que ce qui les unit est bien plus important que ce qui peut les

distinguer" , explique Bruno Gollnisch.*

Pierre Laurent désigne, lui, Nicolas Sarkozy comme principal adversaire. Le discours de

son candidat, Jean-Luc Mélenchon, à la Bastille a d'ailleurs épargné le candidat PS. Le

secrétaire national du PCF parle d'une dynamique en faveur du Front de Gauche :

"Cette journée [de manifestation] * va modifier le centre de gravité de la

campagne" , il ajoute : "Nous travaillons à la victoire contre Nicolas

Sarkozy. Cette victoire doit déboucher sur un changement réel."*

Pour le moment, les candidats respectifs de nos deux invités semblent emprunter des

voies opposées. Si Marine Le Pen devance Jean-Luc Mélenchon avec 17,5% d'intentions

de vote, elle stagne là où le candidat du Front de Gauche ne cesse de monter dans les

sondages jusqu'à atteindre 11% (sondage IFOP pour le Journal du Dimanche).

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