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Cambadélis annonce un PS "combatif et parfois insolent"

Elu sans surprise avec un peu plus de 67% des voix, le nouveau patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a présenté ce mardi soir sa feuille de route. Il a annoncé un conseil national extraordinaire après les européennes, et des états généraux pour donner la parole aux militants.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

"Les Français nous
ont dit 'occupez-vous de nous', les militants nous ont dit 'occupez-vous
de nous' : ce sera ça, ma feuille de route
" a
déclaré Jean-Christophe Cambadélis. "Je veux construire un Parti socialiste rassemblé, combatif, inventif, parfois insolent, mais qui soit en capacité d'aider le gouvernement et le président de la République". 

Reformuler le socialisme, rénover son organisation et
rassembler la gauche : voilà le programme du nouveau patron du PS qui a voulu
rassurer les militants, encore sonnés par la défaite aux municipales, en
annonçant la tenue d'un conseil national extraordinaire, en présence du Premier
ministre, juste après les élections européennes : "Il y a beaucoup de
militants, de responsables qui soutiennent la politique de Manuel Valls. Et en
même temps il y a et c'est bien normal un certain nombre d'interrogations et
nous y répondrons ensemble au lendemain des élections européennes".

"Les militants attendent des actes"

Des interrogations exprimées par l'aile gauche du parti au cours
de ce conseil national et l'un de ses représentants au PS Emmanuel Maurel
: "Le problème c'est que les militants, ils n'attendent pas des
paroles, ils attendent des actes. J'attends l'inflexion, le changement
."

Du changement il y en a maintenant dans la gouvernance du parti,
moins pléthorique, et  il y en aura plus tard avec la convocation après
l'été d'états généraux du socialisme et la tenue annuelle d'une conférence
militante dans laquelle l'orientation politique sera discutée. Quant à
l'attitude du PS à l'égard du gouvernement, Jean-Christophe Cambadélis a
exprimé le désir de ne pas commencer à 62 ans une carrière de béni-oui-oui.  Une ambition qu'il a lui-même résumée sous une formule :
une "confiance exigeante". 

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