Cameron : le Royaume-Uni doit intervenir militairement en Syrie
Un moment de recueillement devant le Bataclan, avant un petit déjeuner de travail : une manière d'afficher, une fois de plus, l'entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni. David Cameron et François Hollande se sont donc rendus devant la salle de concert parisienne, pour y déposer chacun une rose, avant de retourner à l'Elysée. Et de s'exprimer ensemble.
President Hollande and I stood shoulder to shoulder outside the Bataclan Cafe in Paris. pic.twitter.com/prDbxIFy5u
— David Cameron (@David_Cameron) November 23, 2015
"Je soutiens absolument l'action entreprise par le président Hollande pour lutter contre Daech en Syrie et je suis convaincu que le Royaume-Uni doit faire la même chose" , a ainsi déclaré David Cameron. Avant d'ajouter : "Cette semaine je présenterai au Parlement britannique notre stratégie d'ensemble" . Pour élargir les frappes britanniques qui ont déjà eu lieu en Irak à la Syrie, il doit obtenir l'aval du Parlement. En août 2013, les députés avaient refusé de bombarder les forces du président Bachar al-Assad, après une attaque chimique... Mais la situation semble avoir changé aujourd'hui : le chef de l'opposition, le travailliste Jeremy Corbyn, est prêt à étudier les propositions du gouvernement.
Dans l'immédiat, David Cameron a proposé de mettre à disposition des avions français la base militaire britannique d'Akrotiri, à Chypre, ainsi qu'une assistance supplémentaire pour le ravitaillement en vol.
Choisir "des cibles qui feront le plus de dégâts possibles "
Quant à François Hollande, il a redit que la France allait intensifier ses frappes. "Nous allons choisir des cibles qui feront le plus de dégâts possibles à cette armée terroriste. Notre porte-avions qui va bientôt arriver sur zone a été clairement mandaté pour frapper et frapper dur contre Daech." Les 26 chasseurs embarqués s'ajouteront aux 12 stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie.
Au-delà, David Cameron a également plaidé pour "une frontière extérieure de l'UE plus forte afin d'assurer plus efficacement notre sécurité avec des contrôlés de sécurité systématiques et un plus grand échange de données entre les Etats membres" . La France réclame avec instsitance l'adoption d'u PNR, un fichier européen des données personnelles des voyageurs - bloqué au Parlement européen.
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