Christiane Taubira, star du meeting PS contre les "extrémistes"
Des centaines de personnes
ont acclamé mercredi soir Christiane Taubira. La ministre de la Justice
participait, aux côtés du ministre de l'Intérieur Manuel Valls (arrivé un peu
en retard) et du premier secrétaire du PS Harlem Désir, au meeting du PS contre
les "extrémistes ". Christiane Taubira a récemment été la cible d'attaques
racistes, notamment par une candidate FN aux municipales, le journal
d'extrême droite Minute, et une élue UMP.
"La nation n'est
pas le bien de ces égoïstes compulsifs, elle n'est pas le bien de ces
archaïques, elle n'est pas le bien de ces obsédés de l'ennemi" (Christiane
Taubira)
Aux "racistes, aux antisémites, aux xénophobes ",
elle n'a voulu donner que "deux minutes " de son intervention. "Ils commencent par
vilipender les apparences, ils commencent ainsi par la différence qu'ils voient
et ils finissent par celle qu'ils imaginent. Et ils mettent tout le monde et
chacun en danger ", a lancé la ministre, assurant, "nous ne nous
laisserons pas faire. Nous continuerons à leur barrer la route ".
A LIRE ►►► Christiane
Taubira juge "inquiétante" la recrudescence d'injures
Hommage de Valls à
Taubira
Le ministre de
l'Intérieur, Manuel Valls, a rendu un hommage appuyé mercredi soir à la garde
des Sceaux, Christiane Taubira. "Moi, parmi vous, je
suis celui qui connais le mieux (...) Christiane Taubira. Progressivement,
malgré les analyses, les avis (...), nous formons, je le dis, un beau
couple " dédié à "l'état de droit ". Pour "se battre pour la République, pour se battre pour nos valeurs et pour combattre ceux qui combattent la République, il faut une République forte et un état de droit. Et cet état de droit, nous l'incarnons tous les deux ", a poursuivi le ministre de l'Intérieur.
Harlem Désir, le Premier
secrétaire du PS a également pris la parole pour rendre hommage à la "France
fraternelle et métissée ". "Nous assistons à une véritable offensive réactionnaire
et anti-républicaine de la part d'un bloc droitier, d'un tea party à la
française, dont un des terreaux a été la Manif pour tous et qui se construit
contre l'égalité des droits, contre les étrangers, contre l'impôt citoyen ",
a souligné le responsable socialiste. "La France n'est pas raciste, mais
en ces temps de crise économique, sociale, morale, les dirigeants de
l'extrême-droite xénophobe et raciste ne se sont jamais sentis aussi
forts" , a-t-il ajouté.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.