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Christine Boutin a rendu son rapport sur la mondialisation

C’est le rapport qui a fait couler beaucoup d’encre, avant même d’avoir été écrit. L’an dernier, l’ancienne ministre Christine Boutin était chargée d’une mission, par le président de la République, sur les conséquences de la mondialisation. Mission rémunérée à plus de 9.000 euros par mois, auxquels elle avait renoncé suite à la polémique. Christine Boutin remet son rapport aujourd’hui à Nicolas Sarkozy.
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En tout cas, il pèse son poids. Christine Boutin a travaillé: 360 pages. Dont la moitié détaille les 17 propositions de l’ancienne ministre pour redéfinir une nouvelle mondialisation. Le reste reprenant des contributions des personnalités qui ont été rencontrées : des experts (sociologues ou économistes), aux organisations syndicales en passant par les représentants religieux, et même Jean-Marie Le Pen, car il représente un parti politique qui pèse ne France, selon l’auteure.

Au nombre de ces 17 propositions, définir solennellement le travail décent comme un bien public mondial. Redéfinir les missions de l’entreprise, c'est-à-dire créer de la valeur et la partager. Soumettre les stocks options à des conditions de performances sociales ou sociétales. Créer des fonds de capitaux publics et privés pour multiplier les entreprises de social business. Passer du G20 au G25, en y intégrant des pays pauvres.

Ce sont quelques uns des objectifs qui devraient guider la présidence du G20 par Nicolas Sarkozy selon Christine Boutin, qui appelle le chef de l'Etat à être le Robert Schuman de la mondialisation. L’ancienne ministre entend poursuivre cette mission tout au long de la présidence française du G20.

Marie-Eve Malouines

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