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Copé tacle le PS avant le débat

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a attaqué le PS mercredi, tant sur les divisions du parti que sur le "soutien" de Marine Le Pen à Arnaud Montebourg. Une manière de maintenir la pression avant le début du débat.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a attaqué le PS mercredi, tant sur les divisions du parti que sur le "soutien" de Marine Le Pen à Arnaud Montebourg. Une manière de maintenir la pression avant le début du débat.

Jean-François Copé a sommé mercredi François Hollande et Martine Aubry de s'exprimer, lors de leur débat télévisé, sur le "soutien appuyé et officiel" de Marine Le Pen (FN) à Arnaud Montebourg, le "faiseur de roi archi-courtisé" du second tour de la primaire PS.

Lors du point presse hebdomadaire de l'UMP, le patron du parti majoritaire a estimé que les deux finalistes de cette primaire étaient "les otages de cette gauche radicale et populiste" qu'incarne, à ses yeux, le "troisième homme" du scrutin. Ce dernier a remporté 17% des voix lors du premier tour de la primaire socialiste.

Non seulement, a-t-il répété, "il défend une vision extrémiste" en prônant "l'expropriation des banques", une idée digne des "bolcheviks de 1917", mais "il a un soutien de choc en la personne de Marine Le Pen", la présidente du Front national.

"Des points de convergence"

Lundi, la présidente du FN avait estimé qu'il y a "à l'évidence des points de convergence" entre son projet économique et celui d'Arnaud Montebourg, tout en déplorant le "manque de cohérence" du socialiste.

En réaction, un porte-parole d'Arnaud Montebourg, Bertrand Monthubert, a estimé mercredi dans un communiqué que le patron de l'UMP, Jean-François Copé, ne savait "plus quoi inventer" en tentant "d'assimiler les idées d'Arnaud Montebourg à celles du Front National".

"Divisions énormes au PS"

Dans la matinée, le maire-député de Meaux a pointé les "divisions terribles" du PS à cause des primaires. "Vous êtes témoin des divisions énormes auxquelles on assiste depuis dimanche soir au PS", a-t-il insisté, estimant qu'à droite, il y a "un débat qui montre des points de vue respectables" mais "rien à voir avec les mots d'oiseaux qu'on entend à gauche".

Pour lui, on fait des primaires pour désigner un leader "quand on n'est pas capables d'en voir un émerger". En 2012, ce problème ne se pose pas à l'UMP, a-t-il tranché.

Montebourg, "faiseur de roi archi-courtisé"
C'est "lui "le faiseur de roi, archi-courtisé et par Aubry et par Hollande", a soupiré le député-maire de Meaux. Il a jugé que le troisième homme de la primaire socialiste, veut "une tutelle des banques sans que ça coûte aux contribuables. C'est ce qu'ont fait les bolcheviks en 1917. Je ne sais pas si vous voyez l'état psychologique d'une partie de la gauche française!". "Quand il dit : on va démondialiser", cela veut dire "notre petite France va vivre toute seule, on ferme les frontières", a ironisé Jean-François Copé.

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