Corse : défaites à gauche, les nationalistes prennent Bastia
Un "séisme politique". L'avocat Gilles Simeoni, le
fils du patriarche nationaliste corse Edmond Simeoni a remporté dimanche la ville de Bastia. Il sera, après son élection, le premier
nationaliste à diriger une grande ville corse. La deuxième ville de l'île.
Une victoire historique à plus d'un titre, puisque Gilles
Simeoni a battu le fils du maire sortant Jean Zuccarelli qui conduisait une
liste PRG-PCG (55,4% des voix contre 44,6%). Une défaite de la famille
Zuccarelli qui tenait la ville depuis 46 ans.
Ajaccio passe à droite
Et pour la gauche, la défaite est sévère en Corse
puisqu'elle perd également la première ville de l'île, Ajaccio. Le député UMP
Laurent Marcangeli l'a emporté dans une triangulaire sur le maire DVG sortant
Simon Renucci. Ce dernier n'effectuera pas de troisième mandat. Il n'a pas
réussi à s'entendre avec les nationalistes qui se sont maintenus au second tour
et qui ont obtenu 6,86% des suffrages.
Enfin, échec également
de la gauche à Porto-Vecchio où socialistes et communistes s'étaient alliés
aux nationalistes modérés pour battre le maire sortant UMP, Georges Mela. Ce
dernier, qui n'avait manqué sa réélection dès le premier tour pour 39 voix a sèchement
battu le nationaliste Jean-Christophe Angelini avec 54,5% des voix.
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