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Crise à l'UMP, la situation est bloquée

A REVIVRE | En annonçant mercredi matin que les conditions "ne sont pas réunies" pour un référendum interne, Jean-François Copé a relancé le psychodrame qui touche l'UMP depuis 11 jours. Il a demandé à François Fillon de dissoudre "avant 15h" le groupe dissident R-UMP créé par lui la veille, faute de quoi il n'organiserait pas de référendum. Après l'expiration du délai, faute de réponse des fillonistes, le clan Copé a clos les négociations.
Article rédigé par Ludovic Pauchant
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 11min
  (Christian Hartmann Reuters)

19h20 : Bruno Le Maire affirme que
71 députés avaient désormais signé l'appel pour que François Fillon renonce à son
groupe parlementaire et qu'un comité des sages soit constitué pour un référendum
au sein du parti, estimant qu'un "processus " était "en
cours
".

18h24 : "La récré ne se siffle pas comme ça. Il faut que
les parties prenantes se mettent autour de la table et que nous fixions une date
pour un nouveau scrutin",
 plaide sur BFM TV  Philippe Dallier. "Je ne vois que
deux sorties possibles : ou nous retournons au vote ou l'UMP est morte,
alors que le groupe nous a permis de gagner les élections présidentielles et qu'il
pourra nous permettre d'en gagner d'autre"
, a poursuivi le sénateur
UMP et soutien de François Fillon.

18h09  : Six fédérations UMP
départementales de l'est de la France vont consulter leurs adhérents sur une
motion appelant à "l'union ", annonce Damien Meslot, pour qui
il s'agit de "la révolte de la base contre la guerre des chefs ".
"C'est la base qui est en train de se révolter contre la guerre des
chefs, ni plus, ni moins
", ajoute le député du Territoire de Belfort.

16h38 : Les cotes d'avenir de François Fillon et de Jean-François
Copé perdent six points en un mois, respectivement à 38% et à 20%, tandis que
celle d'Alain Juppé, éphémère médiateur, grimpe de 4 points, selon le baromètre
mensuel de TNS Sofres-Sofra group pour le Figaro Magazine. 

16h30 : Michèle Alliot-Marie se déclare "exaspérée" par le conflit à l'UMP, estimant qu'il renforcera le
"rejet " par les Français du "monde politique et médiatique ".

16h27 : "C'est une fin de non-recevoir par les fillonistes" ,
explique Roger Karoutchi, pro-Copé. "Demander tous les jours à
Jean-François qu'il tende la main pour que tous les jours on lui morde, c'est
lassant. On prend et on demande plus ! Pour négocier, il faut être deux. Maintenant,
Jean-François va reprendre ses déplacements, ses réunions, on va s'occuper de
la gauche, parce que c'est ce que nos militants attendent de nous"
,
déclare le sénateur UMP  au micro de France
Info.

16h20  : "Nous n'avons pas à céder aux ultimatums. Notre groupe
existe et nous allons nous mettre au travail et voir ce que l'on peut faire
",
assure Lionel Tardy, soutien de François Fillon, sur iTélé, confirmant l'existence
du groupe Rassemblement-UMP.

16h14  : "A un moment, il faut prendre une décision. Ce feuilleton a trop duré ", explique Michèle Tabarot; au nom du clan Copé. "Depuis le début, Jean-François Copé a ouvert la porte, et rien n'a pu se faire. Il y a eu une dernière tentative avec un référendum, avec seulement deux conditions essentielles : aucune des deux n'a été respectées. .."

16h12  : "C'est vraiment des histoires de testostérone. Eh
bien, sortons de la testostérone et qu'on ait un communiqué ensemble
",
lance le député Benoist Apparu à l'Assemblée nationale. Selon lui, "chacun
peut appuyer sur le bouton pause en même temps et on peut régler non pas
l'histoire mais au moins obtenir un cessez-le-feu
".

16h00 : Jean-François Copé enfile son costume de président et affirme qu'il ne s'exprimera plus sur ce sujet, qu'il se consacrera désormais exclusivement aux affaires courantes du Parti.

15h30 :  La copéiste Michèle Tabarot, secrétaire générale de l'UMP, aux côtés de Roger Karoutchi, ferme la porte aux négociations, estimant que ""François Fillon n'a pas saisi la proposition de jean-François Copé et des
parlementaires non-alignés. Maintenant nous arrêtons, et nous nous mettons au
travail"
. Le clan Copé n'entend plus négocier.

15h15 : Les députés du R-UMP n'ont pas pu intervenir lors de la séances des questions au gouvernement, la modification de la répartition des temps de parole entre les députés n'ayant pas encore été modifiée.

15h00 : Le délai pour que François Fillon accepte l'ultimatum lancé par Jean-François Copé et les non-alignés a expiré. Claude Bartolone n'a pas annoncé la création du nouveau groupe, le Rassemblement - UMP. 

14h26 :  Dominique Dord, s'exprimant au nom du clan Fillon, estime, à propos de la proposition de Christian Jacob, que ça leur "va plutôt bien ", que s'il "faut voir plus précisément ", il a "l'impression qu'on va y arriver tranquillement ". 

14h20 : Christian Jacob, proche de
Jean-François Copé, se dit favorable à la mise en place d'une commission "indépendante "
paritaire,  "sans délai ",
composée de pro-Copé et de pro-Fillon pour organiser un référendum interne au
mouvement. Selon le chef de file des députés UMP, "la scission du
groupe UMP serait une tragédie pour l'opposition parlementaire que nous
incarnons depuis 5 mois
".

13h35 : Le député UMP Hervé Mariton (qui n'a pris parti pour aucun des deux camps) déclare qu'il faut "s'interdire de se résigner à la rupture ".

13h25 : Le groupe parlementaire R-UMP, qui regroupe les députés fillonistes, existera tant qu'il n'y aura pas les conditions d'un "revote" militant, affirme un proche de François Fillon. L'ultimatum fixé par Jean-François Copé pour la dissolution de ce groupe dissident est donc rejeté. Explication de François Fillon lui-même : "On ne cède pas aux ultimatums chronométrés de qui que ce soit ".

13h10 : Jean-Louis Borloo entend bien profiter de la situation. A l'occasion de l'inauguration des nouveaux locaux de son parti, l'ancien ministre a estimé que "s'il n'y avait pas l'UDI, il n'y aurait probablement pas de force sereine, crédible de l'alternance en France ".

13h00 : Le groupe UMP au Sénat (à majorité filloniste) demande que "de nouvelles élections soient organisées ". Un vote à l'unanimité.

12h54 : Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvement trouve que la crise à l'UMP est "affligeant(e), préoccupant(e) pour la démocratie ".

12h28 : Les 50 "non-alignés" dont Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire demandent à François Fillon de renoncer à son groupe. Ils réclament également un "comité des sages sur le référendum UMP".

12h15 : Jean-François Copé donne une conférence de presse.
Il affirme : "Je n'ai cessé d'ouvrir mes bras pour trouver un solution pour apaiser les tensions " et parle d'une "situation lamentable ". Pour le président proclame de l'UMP, un vote peut se faire "à partir du moment où il n'y a pas de groupe dissident ou de procédure judiciaire ". Retirer ce groupe, "c'est la sagesse ". 

Pour Jean-François Copé, François Fillon doit retirer ce groupe "avant 15h", comme le demandent les non-alignés.

12h08 : Nathalie Kosciusko-Morizet (non-alignée) a assuré que son parti, l'UMP, "n'est l'otage de personne " et surtout pas des deux dirigeants, François Fillon et Jean-François Copé, qui s'en disputent la tête.

11h55 : Selon le JDD.fr, Luc Chatel commencerait à prendre ses distances avec Jean-François Copé. "Lors du bureau politique de l'UMP ce matin, sans les deux principaux interessés, Luc Chatel, proche de Copé, a souhaité que chacun prenne ses responsabilités ".

1 1h40 : Jean-François Copé arrive au siège de l'UMP. Il donnera une conférence de presse un peu plus tard et n'a pas souhaité faire de déclaration en attendant.

11h38 : Après le camp Fillon, le camp Copé, voici le camp des "non-alignés". En tête, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. Bruno Le Maire en veut "à ces deux hommes. C'est lamentable et ça me fait honte pour ma famille politique " a-t-il déclaré. Une cinquantaine de parlementaires les suivent.

11h30 : L'entourage de Jean-François Copé rejette la proposition de François Fillon. Pour qu'un nouveau vote soit envisagé, il faut d'abord que le R-UMP soit dissout. "On ne discute pas sous ces conditions-là. Ca ne marche pas.  S'ils veulent aller en justice, qu'ils y aillent ".

11h07 : François Fillon se dit prêt à réintégrer le groupe UMP en cas d'accord sur un nouveau vote des militants.  Il promet que "dès qu'il y aura un accord sur les modalités du nouveau vote ", il "demandera à son groupe de réintégrer le groupe UMP et mettra fin aux procédures judiciaires en cours ".

10h50 : Les sénateurs fillonistes annonce qu'ils vont "déposer au sein du groupe une motion dans laquelle ", ils demandent "de retourner auprès des militants UMP afin qu'ils puissent revoter ". Ils réclament également "la mise en place d'une direction collégiale totalement indépendante qui assumera l'organisation du scrutin ".

10h45 : La fièvre à l'UMP.

10h25 : Le proche de François Fillon, Jérôme Chartier, déclare qu'un groupe parlementaire "ça disparaît plus rapidement que ça n'apparaît ". Selon lui, "rien n'est rompu ".

10h14 : Selon le député Henri Guaino (pro-Copé), il faut changer les statuts de l'UMP avant de revoter.

9h40 : Isabelle Debré, sénatrice UMP filloniste, rappelle que les pro-Fillon du Sénat se prononceront aujourd'hui sur la formation d'un groupe parlementaire dissident à la Chambre Haute.

9h10 : Le député UMP Henri Guaino (pro-Copé), a qualifié le dépôt des statuts du groupe R-UMP de "faute morale ".

8h58 : Xavier Bertrand dit en avoir "marre de ce foutoir ". Il demande un vote sans référendum.

8h53 : Brice Hortefeux appelle les deux rivaux à tenir leurs engagements. Selon l'ancien ministre, Nicolas Sarkozy a été "atterré " par "le spectacle de divisions et de désordre ".

8h20 : Sur France Inter, le député de la Marne, Arnaud Robinet a déclaré "trop, c'est trop ", il a rejoint le groupe dissident "Rassemblement-UMP".

8h15 : SurFrance Info ,  Laurent Wauquiez, proche de François Fillon, s'est dit déçu de ce nouveau retournement de situation, "il ne faut pas que l'on oublie que les militants en ont ras-le-bol " a déclaré le député, accusant, "celui qui dit toujours non prend une responsabilité ". Il a également expliqué : "S'il y a le principe d'un nouveau vote, on retirera tout de suite le groupe ".

7h5 0 : Jean-François Copé sur Europe 1 , "les conditions ne sont pas réunies " pour un référundum interne. Pour lui, la "ligne rouge a été franchie ".

7h00 : Publication au Journal officiel du groupe dissident Rassemblement-UMP de François Fillon.

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