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Dati-Fillon : Copé joue les médiateurs

Le patron de l'UMP reçoit cet après-midi les acteurs de la vie politique parisienne à la fédération UMP de la capitale. Sujet : les élections législatives de 2012. Objectif : faire retomber la tension entre Rachida Dati et François Fillon'ancienne garde des sceaux a lancé hier de nouvelles attaques contre le Premier ministre.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 2min

Jean-François Copé rencontre en ce moment les délégués de circonscriptions, les conseillers de Paris, les parlementaires et les maires d'arrondissement par groupes successifs.

Le secrétaire général de l'UMP affirme qu'il vient d'abord écouter. Avant de préciser qu'ensuite, "il faudra prendre, dans des délais rapides, un certain nombre de décisions de réorganisation pour rassembler, au regard des difficultés de la situation parisienne depuis une dizaine d'années" .

Dati a sorti le bazooka hier

Rachida Dati a été particulièrement virulente vis à vis de François Fillon hier lors de l'émission Radio France politique.

La maire du VIIe a, entre autre, accusé le Premier ministre d'avoir fait
recruter le fils de l'actuel député du Vème Jean Tiberi au ministère des
Finances contre l'avis de ce ministère.

Il faut savoir que la circonscription de Paris (la IIe) que visent en 2012 François Fillon et Rachida Dati est issue d'un redécoupage et dont les deux députés sortants (Martine Aurillac et Jean Tiberi, ndlr) sont favorables à François Fillon. Rachida Dati a aussi accusé son rival d'avoir "reçu les élus les uns après les autres pour leur proposer des postes et des tas d'autres
choses" .

Le camp Fillon réplique doucement

Ce matin sur France Info, le député Philippe Goujon, président de la fédération UMP Paris, et proche de François Fillon, s'est demandé si Rachida Dati, était dans la majorité ou dans l'opposition. Avant d'ajouter
que "l'intérêt de la candidature de François Fillon à Paris est d'arrêter avec ces petites phrases, ces querelles d'ego qui ont tant fait de mal à la droite parisienne " . Plus globalement, le staff du Premier ministre ne souhaite pas répondre aux attaques de Rachida Dati et entrer ainsi dans la polémique.